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Au procès du « financement libyen » : « Ce dossier, c’est l’histoire de la peau de chagrin »
Au procès du « financement libyen » : « Ce dossier, c’est l’histoire de la peau de chagrin »
Devant la 32e chambre correctionnelle parisienne, ce procès de trois mois s’est achevé ce mardi avec la dernière des journées consacrées aux plaidoiries en défense.
par Antoine Bloch, Journalistele 9 avril 2025

Durant cinq jours, une vingtaine d’avocats se relaient à la barre pour tenter de combattre le « faisceau d’indices » mis en avant par le PNF. « On nous dit qu’il ne pouvait ignorer ou qu’il aurait dû savoir », lance par exemple l’un d’eux, avant d’ajouter : « On n’est pas à la messe, on n’est pas là pour croire ! ». « Des liens humains ne fondent pas une responsabilité pénale », enchaîne un deuxième, avant de railler « une désinvolture dans la fonction d’accuser ». « Nous aussi, nous pouvons faire notre marché », intercale un troisième. « De l’extrapolation au pataugeage, on arrive finalement à un naufrage de l’accusation », conclut un autre encore.
Pour reconstituer – avec quelques impasses tant il comporte de volets – le dossier dans un ordre à peu près logique, commençons par le troisième jour de ces plaidoiries, avec celle en défense de Claude Guéant (6 ans ferme, 100 000 € d’amende et 725 925 € de confiscation requis). Pour le PNF, c’est en effet le haut fonctionnaire qui, à l’instigation de Nicolas Sarkozy, a jeté avec la partie libyenne les bases du pacte de corruption au cours d’une visite à Tripoli, à l’automne 2005 : une visite « en précurseur » à celle de « son » ministre, intervenue pour sa part une semaine plus tard. L’avocat souligne qu’une telle visite « n’a rien de secret, [ni] d’inhabituel ». La défense de Sarkozy, le dernier jour, sera d’ailleurs sur la même ligne : « Une visite ministérielle sans visite préparatoire, ça n’existe pas, que ce soit pour le ministre de l’Intérieur ou [celui] de la Vie associative, [et que ce soit] à Tripoli ou à Montargis ».
Toujours est-il qu’au cours de cette première visite, Guéant a rencontré le plus infréquentable des libyens, Abdallah Senoussi, un proche de Kadhafi, condamné en France, par contumace, à la réclusion criminelle à perpétuité pour son rôle central dans l’attentat qui, en 1989, avait visé un DC-10 d’UTA. Guéant a toujours affirmé sur ce point être tombé dans un « traquenard », et son avocat précise qu’il s’est retrouvé en sa présence dans un restaurant, ce qui n’est tout de même pas la solution la plus discrète pour évoquer un pacte de corruption : « Je veux bien qu’il soit...
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