- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Au procès du « financement libyen », comptes de campagne et mystérieux informateur
Au procès du « financement libyen », comptes de campagne et mystérieux informateur
Ces derniers jours, la 32e chambre correctionnelle s’est penchée sur les comptes de la campagne de 2007, sur fond de primes en liquide et de chambre forte. Jusqu’à ce qu’un correspondant anonyme de la défense entreprenne de tenter à son tour de « sauver Sarko »…
par Antoine Bloch, Journalistele 19 février 2025

À en croire les éléments de langage martelés depuis des semaines à la barre en guise de réponse à toutes sortes de questions – même celles qui n’avaient pas grand-chose à voir –, l’ancien président attendait ce volet du dossier – celui du financement de sa campagne présidentielle de 2007 – de pied ferme. C’est Éric Woerth, trésorier à la fois de ladite campagne et du parti – qui s’appelait encore l’UMP – qui ouvre le bal. Il explique que son rôle consistait essentiellement à « centraliser l’ensemble des données, et notamment les dépenses », et surtout à « maîtriser le flux d’initiatives, […] sinon vous n’arrivez pas à maîtriser les plafonds ». Il est également question de la ventilation des frais entre l’association de financement et le parti. Deux sujets – plafond et ventilation – qui renvoient naturellement à la campagne suivante, celle – perdante – de 2012, dont les comptes avaient été rejetés, avant d’atterrir devant le tribunal correctionnel (Dalloz actualité, 1er oct. 2021, obs. P.-A. Souchard). Depuis, ils ont occupé la cour d’appel, qui a condamné Nicolas Sarkozy à une peine mixte – aménagée sous bracelet pour la partie ferme de six mois – puis donné lieu à un pourvoi – suspensif.
Il est établi que Éric Woerth a versé, « en fin de campagne », un peu « comme un pourboire », un certain nombre de primes exceptionnelles aux « petites mains » qui avaient « bien travaillé ». Des primes « sur salaire » pour certaines d’entre elles, mais occultes et en cash pour d’autres, à hauteur, selon l’ordonnance de renvoi (ORTC), d’un peu plus de 11 000 €. En procédure, le trésorier a indiqué avoir dispatché des « dons anonymes » – donc illicites –, pour un montant total de 30 à 35 000 €, mais ses explications sont un peu floues : il est question d’une dizaine de missives au moins, dont « la plupart contenaient bien plus de 3 000 € » – doublement illicite –, même si « celle dans laquelle il y avait le plus d’argent devait contenir 5 000 € ». Toujours est-il qu’une extrapolation d’un assistant spécialisé du TJ, basée sur le postulat selon lequel tous les collaborateurs qui n’ont pas eu de prime sur salaire en ont...
Sur le même thème
-
Panorama rapide de l’actualité « Pénal » des semaines du 26 mai et du 2 juin 2025
-
Question sur la constitutionnalité de la nouvelle définition de l’agression sexuelle adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale
-
[PODCAST] Quid Juris – Affaire Depardieu : la « victimisation secondaire » en débat
-
Quand le recours subrogatoire des tiers payeurs se heurte à la rigueur de la procédure pénale
-
Abandon de famille et autorité de la chose jugée : des précisions bienvenues
-
Fouille intégrale et retour de permission de sortir
-
Le droit de se taire de l’accusé interrogé en cas de supplément d’information après sa condamnation par défaut
-
Petite pause
-
Panorama rapide de l’actualité « Pénal » de la semaine du 19 mai 2025
-
La proposition de loi contre le narcotrafic déçoit le secteur des cryptoactifs