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Le casse-tête de l’accompagnement des demandeurs d’asile devant l’OFPRA
Le casse-tête de l’accompagnement des demandeurs d’asile devant l’OFPRA
Désormais, les demandeurs d’asile peuvent être accompagnés par un avocat ou un représentant d’une association lors de l’entretien OFPRA. Faute de moyens dédiés et d’aide juridictionnelle, comment s’organisent les différents acteurs ?
par Caroline Fleuriotle 31 juillet 2015

Depuis quelques jours un demandeur d’asile peut, s’il le souhaite, être assisté par un avocat lors de son entretien devant l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA). Ce nouveau droit s’applique aux demandes d’asile présentées en préfecture, en rétention et à la frontière à compter du 20 juillet 2015. Une autre option s’offre depuis aujourd’hui au demandeur d’asile, grâce à la loi sur la réforme de l’asile, publiée hier. Il peut être accompagné par le représentant d’une association. « Dès maintenant, sans même attendre la publication des décrets d’application, les associations correspondant à la définition fixée par le législateur peuvent être présentes lors de l’entretien », annonce Pascal Brice, directeur général de l’OFPRA (lire l’encadré).
Les différents acteurs se réjouissent de cette nouveauté. Le directeur général de l’OFPRA salue « cette belle avancée en termes de droit ». Du côté des associations et des avocats, on applaudit également. Selon Marianne Lagrue, représentant le Conseil national des barreaux (CNB), cela permettra au requérant d’être conseillé sur la manière dont se déroule l’entretien. « Beaucoup savent peu ce qui est attendu d’eux. Certains ne pensent pas qu’il faut donner tant de détails sur certains aspects de leur vie », raconte-t-elle. La loi sur la réforme du droit d’asile prévoit que l’avocat ou le représentant de l’association ne peut intervenir qu’à l’issue de l’entretien pour formuler des observations. Pour Marianne Lagrue, ces observations pourront servir à proposer que d’autres questions soient posées, à apporter une précision sur un passage qui n’a pas été vu… « L’officier de protection fera ce qu’il voudra de nos observations, mais il devra les consigner...
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