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par Thomas Coustetle 12 décembre 2018
La mobilisation lycéenne dure depuis plus d’une semaine. Quatre organisations demandent aux forces de l’ordre d’arrêter de « frapper la jeunesse ». Il s’agit d’organisations de lycéens (UNL), de personnels de l’éducation (SNPESPJJ), et de parents d’élèves (FCPE) et d’avocats (SAF).
Lors d’une conférence de presse commune, le 11 décembre, le collectif syndical a dénoncé une « recrudescence des violences commises à l’encontre des jeunes en marge des mobilisations lycéennes », organisées dans la foulée du mouvement des « gilets jaunes ». Laurence Roques, présidente du syndicat des avocats de France (SAF), déplore « une explosion du nombre des interpellations ».
Selon ce syndicat, près de 1 000 lycéens ont été interpellés en moins de sept jours. À Mantes-la-Jolie, par exemple, « les jeunes ont été filmés, humiliés, sans respect de la présomption d’innocence lors des gardes à vue », a aussi dénoncé Laurence Roques. « Les avocats n’ont pas été attendus pour auditionner les mineurs, il n’y aucun respect des procédures », a-t-elle fustigé. « On voit bien que les parquets sont sous pression, ils perdent la boussole du respect des lois », a-t-elle ajouté en invitant les parents des élèves à porter plainte contre ces interpellations.
Le 11 décembre, le ministère de l’éduction a relevé 170 lycées perturbés, dont 60 bloqués.
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