- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Action en contestation de filiation : recours à l’expertise biologique
Action en contestation de filiation : recours à l’expertise biologique
En l’état d’une contestation de reconnaissance de paternité naturelle, la cour d’appel qui refuse d’ordonner une expertise biologique doit caractériser un motif légitime.
par I. Gallmeisterle 4 juin 2008
Revenant sur sa position traditionnelle aux termes de laquelle l’expertise biologique était facultative dès lors que la demande tendait à établir au fond la preuve de la non-paternité (Civ. 1re, 12 janv. 1994, D. 1994. Somm. 113, obs. Granet-Lambrechts ; ibid. Jur. 449, note Massip
), la Cour de cassation a admis, dans un arrêt du 28 mars 2000, que « l’expertise biologique est de droit en matière de filiation, sauf s’il existe un motif légitime de ne pas y procéder » (Civ. 1re, 28 mars 2000, D. 2000. Jur. 731, note Garé
; ibid. 2001. Somm. 976, obs. Granet
; ibid 1427, obs. Gaumont-Prat
; ibid. 2868, obs. Desnoyer
; RTD civ. 2000. 304, obs. Hauser
; JCP 2000. II. 10409, concl. Petit et note Monsallier-Saint-Mleux ; Defrénois 2000. 769, note Massip ; Dr. fam. 2000, n° 72, note Murat ; RJPF 2000-5/38, note Hauser ; LPA 5 sept. 2000, note Nevejans-Bataille ; ibid. 27 nov. 2000, note Daburon). Depuis lors, cette solution a été confirmée à plusieurs reprises (V. par ex. Civ. 1re 12 mai 2004, n° 02-16.849, Dalloz jurisprudence), le contentieux se déplaçant sur la caractérisation du motif légitime permettant de refuser le recours à une expertise biologique.
Tel était le cas en l’espèce où un enfant, né en 1997, avait fait l’objet d’une reconnaissance paternelle prénatale de la part d’un homme ayant eu une liaison avec sa mère en 1996. Or, au mois d’octobre 2000, un autre homme, avec lequel la mère avait eu une liaison de 1989 à 1995, puis de 1996 à 2001, a, à son tour, reconnu l’enfant. Quelques temps...
Sur le même thème
-
Petite pause
-
[PODCAST] Quid Juris – Loi sur la fin de vie : le débat
-
Panorama rapide de l’actualité « Civil » de la semaine du 12 mai 2025
-
Constat d’achat : le stagiaire du cabinet d’avocat peut décidément être tiers acheteur !
-
Loi DDADUE : de quelques aspects de droit des assurances
-
Une interprétation nouvelle de l’article 1112-1 du code civil
-
Des conditions procédurales de la caducité d’un contrat en conséquence de l’annulation d’un autre
-
Justice : trois missions pour inspirer les futures réformes
-
Aide et assistance d’un parent excédant la piété familiale : la créance au titre de l’action de in rem verso est immédiatement exigible
-
L’ouverture de la vacance de la succession n’a pas d’effet suspensif sur la prescription des créances