- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Le nouveau contrat conclu avec l’un des preneurs co-titulaire du bail est inopposable à l’époux qui n’y a pas concouru.
par G. Forestle 16 avril 2009
Un bail avait été signé par deux preneurs, qui se marièrent en cours de contrat. En instance de divorce quelques années plus tard, les époux furent autorisés à résider séparément, l’épouse se voyant attribuer, à titre provisoire, la jouissance du domicile conjugal. Un nouveau contrat fut proposé à la seule épouse par le bailleur, qui l’accepta avant de donner congé. C’est alors que l’époux notifia au bailleur sa qualité de co-titulaire et sa volonté de poursuivre le contrat initial.
Les juges du fond firent droit à sa demande de réintégration, retenant que l’époux restait titulaire du bail originaire tacitement reconduit.
Le pourvoi soutenait que la tacite reconduction de l’article 10 de la loi du 6 juillet 1989 ne profite qu’au preneur qui occupe effectivement les lieux loués à l’arrivée du terme du bail initial, condition qui n’était pas remplie en l’espèce puisque l’époux n’occupait plus les lieux depuis plus de sept ans. De manière plus originale, l’une de ses branches se fondait également sur l’article 1142 du code civil pour affirmer que l’obligation de réintégration dans les lieux loués imposée par le juge ne pouvait s’exécuter que par équivalent.
Aucun de ces arguments ne sera retenu.
L’époux, qui avait signé le bail avant son mariage, était titulaire à titre personnel du droit au bail, droit dont l’épouse n’avait reçu la jouissance qu’à titre provisoire. Il s’ensuivait donc logiquement que le nouveau bail consenti par un seul des copreneurs était inopposable à l’autre. Celui-ci restait donc lié au bailleur par le contrat originaire, qu’il n’avait pour sa part jamais résilié (V. en outre, jugeant que la seule volonté d’un locataire de résilier un bail commercial ne suffit pas à mettre fin au contrat à l’égard des autres copreneurs, Civ. 3e, 27 sept. 2005, AJDI 2005. 900, obs. Rouquet ; Loyers et copr. 2005, n° 223, obs. Brault). Remarquons que cette particularité de l’espèce avait pour effet de « déconnecter » l’article 9-1 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989, qui répute opposable au conjoint dont l’existence...
Sur le même thème
-
Panorama rapide de l’actualité « Immobilier » de la semaine du 9 juin 2025
-
Clarification sur le point de départ des recours du constructeur contre les fabricants et fournisseurs
-
Panorama rapide de l’actualité « Immobilier » de la semaine du 2 juin 2025
-
Clarification de l’office du JLD en matière de visites domiciliaires en droit pénal de l’environnement
-
Syndic, préparez votre dossier d’agrément pour devenir syndic d’intérêt collectif
-
Emprunt du syndicat : la liste des informations que le prêteur peut demander au syndic est fixée
-
Indifférence de l’absence de transfert de propriété de terrains sur la validité des statuts de l’ASL
-
Vice caché et action récursoire : précision sur le point de départ du délai de prescription
-
La demande de délaissement même antérieure ne peut prévaloir sur la procédure d’expropriation
-
La Cour des comptes appelle à ajuster davantage le dispositif des diagnostics de performance énergétique