- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Droit de poursuite des créanciers sur les biens indivis : notion de créancier de l’indivision
Droit de poursuite des créanciers sur les biens indivis : notion de créancier de l’indivision
Dans un arrêt du 4 juillet 2007, la Cour de cassation déclare que le droit de gage général du créancier lui confère la qualité de créancier de l’indivision comme ayant pu agir sur les biens indivis avant qu’il y eût indivision et confirme que l’indivisaire créancier de l’indivision est autorisé à demander le remboursement de sa créance avant le partage.
par C. Delaporte-Carréle 17 juillet 2007
L’article 815-17 du code civil, issu de la loi n° 76-1286 du 31 décembre 1976 et repris par la loi n° 2006-728 du 23 juin 2006, régit le droit de poursuite des créanciers en matière d’indivision en distinguant les créanciers de l’indivision et les créanciers personnels de chaque indivisaire. La première catégorie qui représente les « créanciers qui auraient pu agir sur les biens indivis avant qu’il y eût indivision, et ceux dont la créance résulte de la conservation ou de la gestion des biens indivis » est prioritaire, car la loi lui reconnaît le droit à un paiement par prélèvement sur l’actif avant le partage et le droit de saisir et de vendre les biens indivis. En revanche, la part indivise ne peut être saisie par les créanciers personnels de l’indivisaire, mais ils ont la faculté de provoquer le partage.
En l’espèce, une banque avait consenti à des époux, par acte notarié du 12 décembre 1985, un prêt d’un montant de 250 000 francs. Puis, l’épouse avait été placée en liquidation judiciaire le 27 janvier 1993. Saisie par la banque, la cour d’appel avait décidé que le remboursement de la créance devait s’effectuer par la remise par le notaire liquidateur, avant tout partage, des fonds représentant la part de la débitrice sur la vente...
Sur le même thème
-
Pause estivale
-
Justice des mineurs. L’enfance en danger sacrifiée
-
Loi Badinter : précisions sur la faute de la victime exclusive de réparation
-
Principe dispositif et perte de chance
-
Loi sur la justice des mineurs : le Conseil constitutionnel a eu le dernier mot
-
La responsabilité du fait des produits défectueux et le cas des pathologies évolutives devant la CJUE
-
[PODCAST] « Quid Juris » – Le scandale des airbags Takata
-
Saisine d’une cour d’appel incompétente : revirement sur la sanction
-
Panorama rapide de l’actualité « santé » du mois de juin 2025
-
Actions de l’associé contre le dirigeant d’une société et qualité à agir