- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Manquement de l’État à protéger une femme contre des violences conjugales : violation de l’article 8 de la Convention
Manquement de l’État à protéger une femme contre des violences conjugales : violation de l’article 8 de la Convention
La Cour européenne des droits de l’homme estime, dans un arrêt du 14 octobre 2010 concernant la Croatie, que les autorités nationales, qui n’ont pas suffisamment protégé la victime de violences conjugales, ont enfreint l’article 8 de la Convention qui protège le droit au respect de la vie privée et familiale.
par S. Lavricle 8 novembre 2010
La requérante se plaignait, sur le terrain des articles 2, 3, 8 et 14 de la Convention, que les autorités ne l’avaient pas protégée des violences exercées par son ex-mari, atteint de troubles mentaux depuis sa capture durant la guerre d’indépendance. De novembre 2003 à juin 2006, celle-ci avait subi des violences répétées, physiques et verbales, assorties de menaces de mort. De 2004 à 2009, un certain nombre de procédures distinctes avait été engagé, par la requérante elle-même ainsi que par les autorités. Des mesures de protection avaient été ordonnées - périodes de détention provisoire et même d’emprisonnement, traitement psychiatrique, ordonnances d’interdiction - dont seules certaines furent exécutées. En 2007, la requérante avait sollicité, en vain, une mesure de protection supplémentaire pour faire interdire à son ex-mari de la harceler et de la pourchasser.
Rappelant d’abord que le grief formulé (manquement de l’État à son obligation positive de protéger la requérante du comportement violent de son ex-mari) pouvait se fonder...
Sur le même thème
-
Chronique CEDH : mise en évidence européenne de l’urgence à modifier la définition française du viol
-
CEDH : la France sommée de mieux protéger les victimes d’actes sexuels non consentis
-
Pénuries de dispositifs médicaux : la « loi DDADUE 5 » adapte les dispositions du code de la santé publique au droit de l’Union
-
Droit européen de l’insolvabilité : exécution au profit du débiteur
-
Efficacité d’une clause attributive de juridiction soumise au règlement Bruxelles I bis : l’indifférence d’un éventuel déséquilibre significatif
-
Champ d’application spatial du règlement sur les obligations alimentaires, articulation des règles de compétence et forum necessitatis
-
Petite pause printanière
-
La rectification de l’identité de genre ne peut être conditionnée à un traitement chirurgical
-
La qualification délictuelle de l’action en rupture brutale de nouveau défendue devant la Cour de justice
-
Interrogatoire d’un accusé dans le box vitré : pas de violation du droit à la présomption d’innocence. Et après ?