- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Obligation du médecin de suivi de ses prescriptions dans un cadre collaboratif
Obligation du médecin de suivi de ses prescriptions dans un cadre collaboratif
L’obligation de tout médecin de donner à son patient des soins attentifs, consciencieux et conformes aux données acquises de la science emporte, lorsque plusieurs médecins collaborent à l’examen ou au traitement de ce patient, l’obligation pour chacun d’eux d’assurer un suivi de ses prescriptions afin d’assumer ses responsabilités personnelles au regard de ses compétences.
par Gaylor Rabule 31 mai 2013

Un an après l’adoption du décret n° 2012-694 du 7 mai 2012 (A. Laude, Le code de déontologie médicale enfin modifié !, D. 2012.1694 ; J. Moret-Bailly, La déontologie médicale, de la résistance à la contre-offensive. À propos du décret du 7 mai 2012 portant modification du code de déontologie médicale, RDSS 2012. 1074
) modifiant le code de déontologie médicale, la Cour de cassation met à l’épreuve ses dispositions.
En l’espèce, à la suite d’un accouchement, une patiente souffrait de maux de tête. Bien que bénéficiant du suivi de son gynécologue obstétricien, l’anesthésiste lui prescrivit un neuroleptique. La pathologie réelle était une phlébite cérébrale diagnostiquée trop tard. Le gynécologue obstétricien fut condamné à réparer le préjudice à hauteur de 80 % et son action en garantie contre l’anesthésiste fut rejetée.
Pour la cour d’appel de Dijon, la victime restait « sous la surveillance du médecin obstétricien seul compétent pour contrôler toutes les suites de l’accouchement ».
En cassant l’arrêt, la Cour de cassation relève que le médecin anesthésiste, s’il avait été appelé pour soulager les troubles subis par la patiente,...
Sur le même thème
-
Loi Badinter : précisions sur la faute de la victime exclusive de réparation
-
Principe dispositif et perte de chance
-
La responsabilité du fait des produits défectueux et le cas des pathologies évolutives devant la CJUE
-
[PODCAST] « Quid Juris » – Le scandale des airbags Takata
-
Panorama rapide de l’actualité « santé » du mois de juin 2025
-
À propos des débiteurs de l’obligation d’information en matière médicale
-
Faute de la victime dans l’aggravation du dommage vs obligation de minimiser le dommage
-
Exercice de la médecine dans des locaux commerciaux : le rôle de l’apparence
-
Responsabilité du fait des produits défectueux : interprétation des règles de prescription à la lumière de la directive de 1985
-
La Cour de cassation renonce à défendre la qualification contractuelle de l’action directe du sous-acquéreur