- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Questions à… Olivier Schrameck, conseiller d’État
Questions à… Olivier Schrameck, conseiller d’État
Olivier Schrameck a présidé, à la demande du premier ministre, un groupe de travail du Conseil d’État sur les recours administratifs préalables obligatoires (RAPO). Pour lui, « le recours administratif préalable obligatoire est un investissement rentable pour l’administration ».
par Propos recueillis par M.-C. de Monteclerle 15 septembre 2008
Les recours administratifs préalables obligatoires sont parfois présentés comme la solution majeure à l’inflation du contentieux administratif. L’étude que vous avez menée vous amène-t-elle à confirmer ou à infirmer ce présupposé ?
À le relativiser, certainement. Les recours administratifs préalables obligatoires sont avant tout un moyen de faciliter un meilleur dialogue entre l’administration et les usagers. Ils permettent de comprendre pourquoi une décision a été prise, comment elle peut être contestée, le cas échéant modifiée, ou, si elle est maintenue, comment elle doit être mieux expliquée. Les deux acteurs essentiels sont donc l’administration et l’usager. Certes, le juge est partie prenante dans l’affaire. Mais ce qui est en cause, c’est l’intérêt d’une meilleure justice. Car ce dialogue aura permis de mieux explorer les tenants et aboutissants, à la fois juridiques et factuels, d’une affaire. Et, par conséquent, de faciliter, si elle est finalement saisie, une justice à la fois plus efficace et plus rapide.
Par ailleurs, le recours administratif préalable obligatoire s’inscrit dans la gamme des modes alternatifs de règlement des conflits. Il constitue une possibilité liée à des conditions juridiques, économiques et de sociologie administrative. Très souvent, d’ailleurs, on s’aperçoit qu’il y a une articulation entre certains de ces processus non juridictionnels de règlement des conflits.
Vous avez découvert un nombre important de RAPO dont les juristes ignoraient l’existence…
Cette ignorance n’est pas que le fait des juristes. Aussi surprenant que cela puisse paraître, il y avait, de la part des administrations, une conscience parfois partielle des procédures mises à leur disposition. Le fruit de nos investigations dans le terrain administratif et juridique aura, en effet, été assez impressionnant. Dans les études les plus complètes, on oscillait entre 35 et 38 procédures. Nous en avons découvert 140. Elles sont évidemment d’importance inégale. Mais cela montre bien à quel point on a manqué d’une réflexion d’ensemble.
Pourriez-vous donner un exemple de bonne pratique ?
Toute la deuxième partie du rapport constitue en substance un guide de bonnes pratiques. Nous sommes partis du principe qu’il ne faut pas uniformiser parce qu’il faut se caler sur la réalité des attentes des usagers et des nécessités de l’action administrative. Mais il y a un certain nombre de principes communs auxquels il faut se référer autant que possible. Au premier rang de ceux-ci figurent la clarté et l’intelligibilité. Car ces procédures sont si nombreuses que, pour certaines, on peut s’interroger pour savoir si ce sont réellement des RAPO. Il y a des zones grises, que la jurisprudence n’a pas toujours permis d’éclairer complètement. Il faut donc dire les choses comme elles sont, dans le texte. Il faut aussi préciser, à l’intention des destinataires des décisions, la procédure qu’ils auront à suivre, ses garanties et ses risques. Il...
Sur le même thème
-
[PODCAST] Quid Juris – Scrutin proportionnel : bonne ou mauvaise idée ?
-
Référé pénal environnemental : nouvelle restriction du droit de recours de la personne uniquement intéressée par les mesures de précaution
-
Annulation de la décision mettant fin au contrat d’association avec le lycée Averroès
-
Qualité de l’air : quand les efforts payent
-
Panorama rapide de l’actualité « Santé » du 15 mars au 15 avril 2025
-
Meublé de tourisme : non-rétroactivité des périodes de référence introduites par la loi Le Meur
-
Absence de mention du droit au silence lors de la procédure disciplinaire : une (r)évolution plus importante qu’il n’y paraît
-
L’intérêt public local légitime tous les vœux
-
Outrage envers une personne chargée d’une mission de service public : application à un gardien d’immeuble employé par un organisme de logement social
-
Sanction prononcée par l’Église : le juge judiciaire n’est pas compétent… sauf préjudice détachable de l’engagement religieux