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Hier, devant la cour d’appel de Paris, Nicolas B…, manifestant anti-mariage gay, a été condamné à 3000 € d’amendes dont 1500 € avec sursis. Emprisonné depuis une vingtaine de jours, il pourra sortir de prison.
par Marine Babonneaule 10 juillet 2013
Les clients sont parfois les pires ennemis de leurs avocats. Nicolas B…, l’opposant au mariage gay, en a été la parfaite illustration, hier, devant la cour d’appel de Paris. Il avait été condamné le 19 juin par le tribunal correctionnel à quatre mois de prison, dont deux ferme, pour rébellion, fourniture d’une identité imaginaire et refus de se soumettre au prélèvement d’empreintes. Quelques semaines avant, il avait été reconnu coupable de faits similaires à la suite d’une manifestation non autorisée sur les Champs-Elysées.
Il est 14 heures lorsque l’étudiant de 23 ans, devenu le drapeau humain des anti-mariage pour tous, entre dans la salle d’audience du pôle 8 de la cour d’appel, composée de Bruno Laroche, Dominique Coujard et Xavière Siméoni, un trio de choix. Détenu depuis 21 jours à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne), le jeune homme aux yeux clairs et au visage glabre a le teint pâle, que sa chemise blanche accentue comme à dessein. Pourtant, il va rapidement montrer de quel bois il se chauffe. Nicolas B… n’apprécie pas les questions du magistrat rapporteur, Dominique Coujard, qu’il reprend avec une arrogance certaine. « Pour faire...
