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Article
Mort d’un élève-avocat : « mon frère était plus qu’un confrère »
Mort d’un élève-avocat : « mon frère était plus qu’un confrère »
Hier, mercredi 3 juillet, s’est ouvert à Paris le procès d’assises des deux agresseurs présumés de Lionel A…, élève-avocat de 27 ans qui a trouvé la mort à la suite de coups qui lui ont été portés à la tête, en mars 2009, devant une discothèque parisienne. Le diplôme d’avocat lui a été décerné à titre posthume.
par Anne Portmannle 4 juillet 2013
Au premier jour du procès, les parties civiles ont livré de bouleversants témoignages sur la personnalité de la victime, tandis que les circonstances exactes dans lesquelles s’est produit ce drame ordinaire ne sont toujours pas établies.
Des circonstances aggravantes
Autrefois amis, les deux prévenus ont assuré ne plus se parler depuis les faits et ne se sont même pas adressé un regard à l’audience. Pourtant, l’un d’eux soutient que c’est pour aider son ami qu’il a asséné, au petit matin du 22 mars 2009, un coup de bouteille en verre sur la tête de Lionel A…, mort après quelques jours plongé dans un coma irréversible. Serait-il décédé à la suite de ce coup ou étaient-ce les deux coups de pieds à la tête que l’autre prévenu lui a infligés alors qu’il était à terre qui lui ont été fatals ? Ou les deux ? Ce point précis n’a pas été abordé au premier jour du procès des deux jeunes...
