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Carrefour : SMIC et rémunération du temps de pause ne font pas bon ménage
Carrefour : SMIC et rémunération du temps de pause ne font pas bon ménage
La chambre criminelle vient de condamner, le 15 février 2011, la pratique en vigueur dans la grande distribution visant au paiement de salaires inférieurs au SMIC « grâce » à la prise en compte de la rémunération des temps de pause.
par A. Astaixle 23 février 2011

Le contentieux oppose, depuis maintenant trois ans, les groupes Carrefour, d’une part, et Champion, d’autre part - mais pourrait concerner toute la grande distribution et notamment les magasins Auchan -, à certains de leurs salariés et aux syndicats représentatifs. Tout l’enjeu du litige reposait sur la qualification et, subséquemment, sur la rémunération du temps de pause : celui-ci est-il un temps de travail effectif ? Dans l’affirmative, sa rémunération doit-elle être intégrée dans le calcul du salaire permettant de savoir si le seuil du salaire minimum de croissance (SMIC) a été atteint ? La réponse à cette dernière question est négative pour la Cour de cassation qui met ainsi fin aux décisions erratiques de ces derniers mois.
S’agissant du temps de pause, il résulte des articles L. 3121-1 et L. 3121-2 du code du travail que la durée du travail effectif est le temps pendant lequel le salarié est à la disposition de l’employeur et se conforme à ses directives sans pouvoir vaquer à des occupations personnelles. Le temps nécessaire à la restauration ainsi que les temps consacrés aux pauses sont considérés...
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