- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
La banque qui fait souscrire une hypothèque sur un bien pour garantir la dette d’un tiers n’est pas tenue d’un devoir de mise en garde à l’égard du constituant, que celui-ci soit ou non averti.
par V. Avena-Robardetle 1 avril 2009

La jurisprudence ayant une conception assez large du devoir de mise en garde du banquier, il est tentant, pour toute personne désireuse de subir a minima les conséquences de son engagement, de l’opposer systématiquement. Or cette obligation n’incombe à l’établissement de crédit qu’à l’égard d’un emprunteur ou d’une caution. Et encore, à condition qu’ils puissent être considérés comme non avertis. Si tel n’est pas le cas, l’emprunteur ou la caution ne seront pas totalement désarmés mais devront démontrer que la banque avait des informations qu’eux-mêmes ignoraient sur les risques pesant sur leur situation financière ; ce qui est loin d’être évident.
Si le devoir de mise en garde existe tant à l’égard de la caution que de l’emprunteur, il ne peut cependant profiter à d’autres, et notamment à celui qui consent une sûreté réelle pour garantir la dette d’un tiers ; ce que l’on appelait il n’y a pas si longtemps encore le « cautionnement réel ».
Depuis un arrêt rendu en chambre mixte, le 2 décembre 2005, l’on sait désormais avec certitude qu’une sûreté réelle consentie pour garantir la dette d’un tiers n’impliquant aucun engagement personnel à satisfaire à l’obligation d’autrui n’est pas un cautionnement, lequel ne se présume pas (Bull. civ. n° 7 ; R., p. 214 ; BICC 15 janv. 2006, rapp. Foulquié et concl. Sainte-Rose ; D. 2006. Jur. 729, concl. Sainte-Rose et note Aynès ; ibid. AJ. 61, obs. Avena-Robardet ; ibid. Pan. 1420, obs. Lemouland et Vigneau ; AJ fam. 2006. 113, obs. Hilt
; RTD civ. 2006. 357, obs. Vareille
, et 594, obs. Crocq
). Si bien que doivent normalement être écartées les solutions jusque-là empruntées au droit du cautionnement : inapplication de l’article 1415 du code civil (consentement du conjoint, Ch. mixte, 2 déc. 2005, préc.), de l’article 1326 (mention manuscrite) et de l’article 2314 du même code (bénéfice de subrogation) ou encore de l’article L. 313-22 du code monétaire et financier (information de la caution, Com. 7 mars 2006, D. 2006....
Sur le même thème
-
L’action de groupe entre dans une nouvelle ère : la réforme tant attendue est promulguée (Partie 1)
-
Gérald Darmanin annonce le changement dans la continuité
-
Au procès en responsabilité de l’État, pour des carences dans le traitement de signalements de menaces de mort, finalement mises à exécution
-
Chronique CEDH : mise en évidence européenne de l’urgence à modifier la définition française du viol
-
Quand s’achève le devoir d’information annuelle due à la caution par le créancier professionnel ?
-
L’Assemblée débute les débats sur la fin de vie
-
Effets de la caducité d’une requête en matière prud’homale
-
Le délai de prescription de l’action en constatation de la possession d’état court à compter du décès du parent prétendu
-
Au CSM, on s’alarme d’un « mouvement extrêmement inquiétant » autour de la « fable du gouvernement des juges »
-
La communication forcée de pièces à l’aune du RGPD : proportionnalité et effectivité obligent