- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Lutte contre le dopage : le Conseil d’Etat autorise les analyses rétrospectives
Lutte contre le dopage : le Conseil d’Etat autorise les analyses rétrospectives
L’Agence française de lutte contre le dopage voit ses prérogatives fortement renforcées en matière d’analyse des prélèvements effectués lors de contrôles antidopage : elle peut faire procéder à des analyses rétrospectives et diligenter des méthodes d’analyses sans validation préalable par l’Agence mondiale antidopage.
par J.-M. Pastorle 9 novembre 2009

A l’occasion du Tour de France 2008, un coureur, soumis à deux contrôles sanguins antidopage dont les résultats ont montré la présence d’EPO (érythropoïétine), de « type Mircera », prohibée par l’article L. 232-9 du code du sport, a été exclu pendant deux ans par l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) de toute manifestation ou compétition sportive organisée par les fédérations sportives françaises. Le Conseil d’État, compétent en premier et dernier ressort pour le contentieux relatif aux sanctions infligées par l’AFLD, a rejeté la demande du cycliste tendant à l’annulation de la sanction prise par l’Agence (V. sur la responsabilité du sponsor d’un cycliste dopé, Crim. 29 sept. 2009, Dalloz actualité, 9 nov. 2009, obs. Léna isset(node/133228) ? node/133228 : NULL, 'fragment' => isset() ? : NULL, 'absolute' => )) .'"'>133228). Pour ce faire, il a validé la méthode d’analyse rétrospective demandée par l’AFLD, ce qui constitue une première, et a dû admettre que les laboratoires agréés puissent utiliser des méthodes d’analyses sans validation préalable par l’Agence mondiale antidopage, conformément au « standard international des laboratoires ».
1. Effet direct du standard international pour les laboratoires, pas du code mondial antidopage
Cet arrêt apporte une nouvelle illustration de la difficile articulation des systèmes internationaux de répression du dopage.
Au requérant qui invoquait l’application des stipulations de l’article 14.2.1 du code mondial antidopage, le Conseil d’État rappelle que ces dispositions ne sont, en principe, pas invocables par les particuliers. L’ayant récemment précisé (CE 23 oct. 2009, Davitiani, n° 321554 ), il estime, en l’espèce, « qu’il en résulte que les...
Sur le même thème
-
Pause estivale
-
Appréciation globale par l’ARCOM du pluralisme de l’information
-
Précisions apportées au régime juridique de l’astreinte pénale en urbanisme
-
Panorama rapide de l’actualité « Administratif » de la semaine du 30 juin 2025
-
Panorama rapide de l’actualité « santé » du mois de juin 2025
-
La modeste condamnation de la France pour contrôle au faciès
-
L’État et l’après-Bétharram
-
Démission d’office des conseillers régionaux déclarés inéligibles
-
Panorama rapide de l’actualité « Administratif » de la semaine du 23 juin 2025
-
Conditions d’injonction à une personne publique de mettre fin à un comportement dommageable ou à un dommage de travaux publics : le Conseil d’État poursuit sa synthèse