- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Point de départ de la prescription de l’action en annulation de l’enregistrement pour mensonge ou fraude
Point de départ de la prescription de l’action en annulation de l’enregistrement pour mensonge ou fraude
La déclaration de nationalité souscrite en raison du mariage avec un conjoint français constitue un des moyens d’accéder à la nationalité française. Destiné à lutter contre les mariages blancs, l’article 26-4 du code civil donne compétence au ministère public pour contester, dans un délai de deux ans, en cas de mensonge ou de fraude, l’enregistrement de cette déclaration à compter de leur découverte.
par Julien Burdale 31 juillet 2012

L’arrêt rendu par la Cour de cassation le 5 juillet 2012 apporte un double éclairage sur les pourvois en cassation et la signification du mémoire en demande au ministère public, d’une part, et sur le point de départ de la prescription de l’action en annulation de l’enregistrement de la déclaration de nationalité pour mensonge ou fraude, d’autre part.
Concernant les pourvois en cassation, l’arrêt du 5 juillet 2012 revient sur l’application de l’article 978 du code de procédure civile. Cette disposition précise qu’« à peine de déchéance constatée par ordonnance du premier président ou de son délégué, le demandeur en cassation doit, au plus tard dans le délai de quatre mois à compter du pourvoi, remettre au greffe de la Cour de cassation un mémoire contenant les moyens de droit invoqués contre la décision attaquée ». La première chambre civile avait demandé un avis à la deuxième chambre – compétente en matière de procédure civile et de voies d’exécution – sur l’application de cette disposition lorsque le ministère public est défendeur en cassation. Dans un avis du 22 juin 2012, la deuxième chambre civile avait estimé que « l’article 978, alinéa 1er, du code de procédure civile n’est pas applicable à la signification du mémoire en demande au ministère public, partie principale et défendeur à l’instance en cassation, qui est dispensé de constituer avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation ». Le délai de signification de quatre mois du mémoire en demande, qui est prolongé d’un mois si le défendeur n’a pas constitué avocat, n’est donc pas applicable aux pourvois dans lesquels le ministère public est défendeur à l’instance en cassation (avis n° 9014, n° 11-18.132, D. 2012. 1821 ). Cette position se justifie dans la mesure où le ministère public est dispensé de constituer avocat au Conseil d’État et...
Sur le même thème
-
Loi sur la justice des mineurs : le Conseil constitutionnel a eu le dernier mot
-
Défaut de pouvoir du JME de statuer, au cours de la procédure de conversion en divorce, sur la demande de révision de la pension alimentaire fixée en conséquence de la séparation de corps
-
Majeurs protégés : interprétation stricte de l’altération des facultés corporelles de nature à empêcher l’expression d’une volonté
-
Les soins psychiatriques sans consentement de nouveau devant la Cour européenne des droits de l’homme
-
Le placement à l’ASE ne peut s’effectuer au domicile d’un ou des parents (bis repetita)
-
Les effets de la décision étrangère de divorce passée en force de chose jugée
-
De l’importance de l’orientation du patient placé en soins psychiatriques sans consentement
-
[PODCAST] Quid Juris – Loi sur la fin de vie : le débat
-
Contrariété à l’ordre public international de la délégation de puissance paternelle sans l’accord de la mère
-
Le délai de prescription de l’action en constatation de la possession d’état court à compter du décès du parent prétendu