- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Responsabilité pour faute de l’administration et caractère direct du préjudice
Responsabilité pour faute de l’administration et caractère direct du préjudice
Si l’adoption d’un plan doccupation des sols illégal par une commune est constitutive d’une faute engageant sa responsabilité, celle-ci ne peut se voir engagée du fait du préjudice subi par l’acquéreur d’un terrain devenu inconstructible auprès de l’aménageur, faute de lien de causalité directe.
par A. Vincentle 6 novembre 2009

Depuis l’arrêt Driancourt, toute illégalité est fautive, même lorsqu’elle résulte d’une erreur manifeste d’appréciation (CE, sect., 26 janv. 1973, Ville de Paris c. Driancourt, n° 84768, Lebon 77 ). Cette jurisprudence a peu après été étendue au droit de l’urbanisme (CE 7 avr. 1976, Gobart, n° 97.464, RD Publ. 1977. 248).
En l’espèce, le plan d’occupation des sols (POS) d’une commune littorale avait été partiellement annulé pour non-respect de la loi littorale (V. CE 14 janv. 1994, Cne du Rayol-Canadel, n° 127025, Lebon T. 1229 ; D. 1994. Somm. 96, obs. Charles
; Dr. adm. 1994, n° 172; RD publ. 1996. 293). L’acquéreur d’une parcelle déclarée consécutivement inconstructible rechercha la responsabilité de la commune et de l’État (le préfet ayant approuvé le POS illégal).
Le Conseil d’État a déjà eu à se prononcer sur un contentieux indemnitaire lié à cette même annulation de POS. La responsabilité de l’État et de la commune avait été alors reconnue dans le cadre d’un litige les opposant à l’aménageur du terrain (V. CE 7 févr. 2003, Secrétaire d’État au logement c/ SNC Empain Graham, n° 223882, Lebon T.1024 ; AJDA 2003. 1238
; Bull. CPU juill. 2003,...
Sur le même thème
-
Pause estivale
-
Appréciation globale par l’ARCOM du pluralisme de l’information
-
Précisions apportées au régime juridique de l’astreinte pénale en urbanisme
-
Panorama rapide de l’actualité « Administratif » de la semaine du 30 juin 2025
-
Panorama rapide de l’actualité « santé » du mois de juin 2025
-
La modeste condamnation de la France pour contrôle au faciès
-
L’État et l’après-Bétharram
-
Démission d’office des conseillers régionaux déclarés inéligibles
-
Panorama rapide de l’actualité « Administratif » de la semaine du 23 juin 2025
-
Conditions d’injonction à une personne publique de mettre fin à un comportement dommageable ou à un dommage de travaux publics : le Conseil d’État poursuit sa synthèse