- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
En matière contentieuse, l’appel ne peut être dirigé que contre ceux qui ont été parties en première instance et dans la même qualité.
par Mehdi Kebirle 12 septembre 2014

Dans cet arrêt, la Cour de cassation applique la règle issue de l’article 547 du code de procédure civile selon laquelle seules les parties en première instance peuvent être intimées en cause d’appel. Elle rappelle plus précisément la nécessité d’attraire l’intimé dans la même qualité que celle qui a prévalu devant les premiers juges.
Il était ici question de la vente d’un tableau du peintre René Magritte lors d’enchères conduites par un commissaire-priseur. L’acheteur, qui se trouvait être le père de ce dernier, l’avait ensuite vendu à une société basée à l’étranger à la suite d’enchères conduites par le même commissaire-priseur assisté d’un expert. Alors qu’elle avait à son tour décidé de le céder, la société s’était vue opposer le défaut d’authenticité de ce tableau. Elle a alors assigné en nullité de la vente à son profit le vendeur du tableau et avait recherché la responsabilité de la société venant aux droits du commissaire-priseur, ainsi que celle de l’assureur de ce dernier et l’expert qui l’avait assisté.
Par un premier arrêt, une cour d’appel avait rejeté une exception de prescription invoquée par le vendeur et ordonné une expertise du tableau. Elle avait ensuite rendu une seconde décision prononçant l’annulation des ventes successives du tableau. Le vendeur étant décédé en cours de procédure, ses héritiers, parmi lesquels se trouvait le commissaire-priseur, furent appelés en intervention forcée. La cour...
Sur le même thème
-
Contestation relative à une SARL : compétence exclusive du tribunal de commerce sauf dérogations
-
Vice caché et action récursoire : précision sur le point de départ du délai de prescription
-
Précisions procédurales sur les référés commerciaux
-
De l’action contre une transaction homologuée : la Cour de cassation persiste et signe !
-
Chèque impayé, titre exécutoire non judiciaire et pouvoir de contrôle du juge de l’exécution
-
Assignation délivrée à plusieurs personnes : un seul enrôlement suffit
-
La répartition des compétences internationales en matière de renonciation à succession
-
Admission de principe des clauses attributives de juridiction asymétriques
-
L’intérêt de l’appelant à faire un second appel en cas d’irrecevabilité encourue par un premier appel irrégulier
-
Constat d’achat : le stagiaire du cabinet d’avocat peut décidément être tiers acheteur !