- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Fait courir le délai de la garantie décennale, la date à laquelle l’ouvrage est utilisable et propre à sa fonction.
par Camille Dreveaule 16 février 2017
Le particulier qui vend un immeuble qu’il a lui-même édifié est redevable envers l’acquéreur de la garantie décennale (V., S. Hourdeau, Réflexions à propos de la responsabilité du vendeur non professionnel d’un immeuble, RDI 2003. 407 ). Le point de départ de la garantie est la date à laquelle l’ouvrage a été réceptionné et non pas la date de la vente (Civ. 3e, 7 sept. 2011, n° 10-10.596, Dalloz actualité, 23 sept. 2011, obs. C. Dreveau
; AJDI 2012. 294
, obs. M. Thioye
; RDI 2011. 573, obs. P. Malinvaud
; RTD civ. 2011. 778, obs. P.-Y. Gautier
).
En principe, la réception résulte de la volonté non équivoque du maître de l’ouvrage d’accepter l’ouvrage et doit s’établir contradictoirement avec le locateur d’ouvrage. Lorsque le vendeur est le constructeur, faute de contrat de louage d’ouvrage, il ne peut y avoir de réception stricto sensu. La réception relève nécessairement d’un colloque singulier et intérieur qui n’est pas matérialisé. Elle est alors « réduite à sa plus simple expression : c’est un acte unilatéral de satisfaction personnelle » (G. Leguay, Le cas du « Castor », RDI 1998. 398 ). Comment déterminer alors la date à laquelle la réception est intervenue ? Les juges adaptent les critères retenus en matière de réception tacite ou judiciaire. Dans ces cas, à défaut de réception expresse la volonté du maître de l’ouvrage est déduite d’un ensemble concordant de circonstances, lesquelles sont relatives à l’état d’achèvement de l’ouvrage, à sa prise de possession à défaut d’éléments contraires comme le refus de payer le solde des travaux ou une mise en demeure d’avoir à achever l’ouvrage, ou encore à l’accomplissement de formalités...
Sur le même thème
-
Panorama rapide de l’actualité « Immobilier » de la semaine du 9 juin 2025
-
Clarification sur le point de départ des recours du constructeur contre les fabricants et fournisseurs
-
Panorama rapide de l’actualité « Immobilier » de la semaine du 2 juin 2025
-
Clarification de l’office du JLD en matière de visites domiciliaires en droit pénal de l’environnement
-
Syndic, préparez votre dossier d’agrément pour devenir syndic d’intérêt collectif
-
Emprunt du syndicat : la liste des informations que le prêteur peut demander au syndic est fixée
-
Indifférence de l’absence de transfert de propriété de terrains sur la validité des statuts de l’ASL
-
Vice caché et action récursoire : précision sur le point de départ du délai de prescription
-
La demande de délaissement même antérieure ne peut prévaloir sur la procédure d’expropriation
-
La Cour des comptes appelle à ajuster davantage le dispositif des diagnostics de performance énergétique