- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Les fonctionnaires pourront être contraints à prendre des RTT ou des congés
Les fonctionnaires pourront être contraints à prendre des RTT ou des congés
Comme les employeurs privés, l’État et les collectivités territoriales pourront contraindre leurs agents à prendre des jours de repos pendant la période de confinement.
par Marie-Christine de Monteclerle 20 avril 2020
Après avoir élargi les pouvoirs des employeurs privés pour contraindre leurs salariés à prendre des journées de réduction du temps de travail (JRTT) pendant la crise sanitaire, l’État se donne – et offre aux collectivités territoriales – des marges de manœuvre similaires. C’est l’objet de l’ordonnance n° 2020-430 du 15 avril 2020. L’objectif, expose le rapport au Président de la République est d’anticiper la sortie du confinement « pour garantir la continuité des services publics en évitant toute désorganisation. »
Comme la Coordination des employeurs publics territoriaux l’avait demandé le 3 avril, les collectivités territoriales ont la possibilité d’imposer à leurs agents les mêmes mesures que celles prévues pour ceux de l’État, dans les mêmes limites, mais sans que cela constitue pour elles une obligation.
L’ordonnance s’applique à l’ensemble des agents de l’État, y compris les ouvriers et les magistrats, sauf ceux relevant de régimes d’obligations de service ne leur laissant pas le choix de leurs dates de congé (essentiellement les enseignants). Ceux d’entre eux qui auront bénéficié d’une autorisation spéciale d’absence entre le 16 mars 2020 et le terme de l’état d’urgence sanitaire (ou, si elle est antérieure, la date de reprise par l’agent de son service dans des conditions normales) devront prendre dix jours de réduction du temps de travail ou de congés annuels au cours de cette période. Ces dix jours doivent se répartir entre cinq JRTT entre le 16 mars et le 16 avril et cinq JRTT ou jours de congé annuel entre le 17 avril et la fin de l’état d’urgence sanitaire. Ceux qui ne disposeraient pas de suffisamment de JRTT devront prendre des congés dans la limite de six jours. Les dates sont imposés par le chef de service avec un délai de prévenance d’un jour franc.
S’agissant des agents en télétravail, le chef de service peut imposer cinq jours de RTT ou, à défaut, de congés entre le 17 avril et la fin de l’état d’urgence sanitaire. Les JRTT imposés peuvent être pris sur le compte épargne-temps et les congés ne comptent pas pour le calcul des jours de fractionnement. Les jours pris volontairement sont déduits de ces dix jours et une proratisation est prévue pour les agents à temps partiel. Le nombre de jours de congé imposés est proratisé en fonction du nombre de jours accomplis en autorisation spéciale d’absence et en télétravail. Il peut également être réduit par le chef de service pour tenir compte d’éventuels congés de maladie.
Sur le même thème
-
Panorama rapide de l’actualité « Administratif » de la semaine du 2 juin 2025
-
Le Sénat veut plus de dérogations locales
-
[PODCAST] « Quid Juris » – Autoroute A69 : quelles voies de droit ?
-
Le contrôle judiciaire d’un maire ne peut avoir pour effet de faire obstacle à l’exercice effectif de son mandat
-
La demande de délaissement même antérieure ne peut prévaloir sur la procédure d’expropriation
-
Subsistance d’une réglementation antérieure en dépit d’une loi nouvelle
-
La convocation devant la commission du titre de séjour est une garantie
-
Régularité de mise en œuvre d’une procédure de rétention administrative
-
Responsabilité du fait de la destruction d’un monument funéraire
-
Panorama rapide de l’actualité « santé » du mois du 1er au 31 mai 2025