- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Péremption d’instance : la comparution à l’audience n’est pas une diligence interruptive
Péremption d’instance : la comparution à l’audience n’est pas une diligence interruptive
La seule comparution à une audience au cours de laquelle l’examen de l’affaire est renvoyé ne constitue pas, par elle-même, une diligence au sens de l’article 386 du code de procédure civile, y compris lorsqu’en raison du caractère oral de la procédure, aucune obligation d’établir des écritures n’incombait aux parties.
par Mehdi Kebirle 14 octobre 2014
Dans cet arrêt rendu le 25 septembre 2014, la deuxième chambre civile refuse que la simple comparution d’une partie soit qualifiée de diligence interruptive de péremption.
Il s’agissait, en l’espèce, d’une action intentée devant un tribunal de commerce. L’affaire ayant été renvoyée à un « rôle d’attente », le greffe du tribunal avait adressé aux parties un avis les informant d’une « réinscription d’office après renvoi au rôle d’attente » et d’un renvoi de l’affaire à une audience ultérieure. À la suite de celle-ci, les défendeurs avaient invoqué une péremption d’instance qu’une cour d’appel avait accepté de prononcer. Après avoir relevé qu’aux termes des articles 386 et 385 du code de procédure civile, l’instance est périmée lorsqu’aucune des parties n’accomplit de diligences pendant deux ans, la juridiction avait considéré que la présentation de l’avocat des appelants au cours de la première audience à laquelle avait été renvoyée l’affaire ne pouvait constituait une diligence interruptive d’instance, dès lors que celle-ci avait de nouveau due être renvoyée à une audience ultérieure pour permettre à l’avocat de la partie adverse de conclure.
Au soutien du pourvoi, les demandeurs faisaient cependant valoir que devant le tribunal de commerce, la procédure est orale et qu’à défaut d’obligation pour les parties d’établir des écritures avant l’audience des débats, au...
Sur le même thème
-
Contestation relative à une SARL : compétence exclusive du tribunal de commerce sauf dérogations
-
Vice caché et action récursoire : précision sur le point de départ du délai de prescription
-
Précisions procédurales sur les référés commerciaux
-
De l’action contre une transaction homologuée : la Cour de cassation persiste et signe !
-
Chèque impayé, titre exécutoire non judiciaire et pouvoir de contrôle du juge de l’exécution
-
Assignation délivrée à plusieurs personnes : un seul enrôlement suffit
-
La répartition des compétences internationales en matière de renonciation à succession
-
Admission de principe des clauses attributives de juridiction asymétriques
-
L’intérêt de l’appelant à faire un second appel en cas d’irrecevabilité encourue par un premier appel irrégulier
-
Constat d’achat : le stagiaire du cabinet d’avocat peut décidément être tiers acheteur !