- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
La cour d’appel de Paris jugeait, mardi 28 janvier, l’affaire d’une femme ayant usurpé l’identité d’une avocate.
par Marine Babonneaule 29 janvier 2014

Hier, Mireille Filippini avait l’humeur rigolarde. On l’a connue moins souriante lorsqu’elle présidait le procès en appel de Jérôme Kerviel. Il est vrai que l’affaire dont elle avait à juger avait des aspects de tragicomédie plus légers qu’une facture de 4,9 milliards d’euros. La jeune et belle Mounia s’est faite passer, le temps d’une audience devant le juge aux affaires familiales, pour l’avocate de son amant supposé qui divorçait de la toute aussi charmante Fatna. Pis, pour cela, elle a emprunté l’identité d’une de ses anciennes copines de fac – c’est la troisième grâce – Hafida, réellement avocate. C’est en relevant son courrier dans sa toque, qu’Hafida découvre un jugement de divorce de clients dont elle ne connaît pas l’existence. Une plainte s’ensuit et la manigance est découverte. L’avocate imaginaire et « son ami » sont condamnés à un an de prison avec mandat de dépôt par le tribunal correctionnel de Paris, le 8 mars 2013. Sauf que les deux larrons se volatisent chacun de leur côté.
Heureusement, raison leur est revenue car, hier, à quelques heures de l’audience, Mounia et Ouassini se sont constitués prisonniers. « Ca a l’air de vous amuser tout cela ! » tance Mireille Filippini à Mounia qui, du haut de ses talons, sourit effectivement beaucoup. « On peut savoir pourquoi vous...
Sur le même thème
-
Pause estivale
-
Au-delà des mirages : ce que veut dire être avocat d’affaires dans le Golfe aujourd’hui
-
[PODCAST] La Convention européenne de protection des avocats
-
Pour rester indépendants avec l’IA, l’indispensable « maîtrise des outils » (table ronde)
-
Sur la « compétence » matérielle du juge de l’honoraire et son appréciation stricte
-
Quel usage de l’IA générative par les clients des avocats ?
-
Recours devant la Cour d’appel de Paris contre les décisions de l’Autorité de la concurrence : brevet de conventionnalité pour l’article R. 464-13 du code de commerce
-
La chose irrévocablement jugée et le recours en révision : quelle conciliation ?
-
Consultation juridique et activité d’intermédiation : une frontière réaffirmée
-
Petite pause