Quand le nouveau président du TGI de Paris « parle vrai » au bâtonnier

« Monsieur le bâtonnier, nous nous connaissons depuis longtemps ». L’ancien président du TGI de Nanterre va consacrer presque quatre pages d’un discours qui en contient 23 au représentant des avocats parisiens. « C’est au nom de la qualité de notre relation professionnelle que je souhaite m’adresser à vous, en parlant vrai, parce qu’il le faut ». L’heure n’est pas grave, elle est solennelle. Le magistrat débute sa mise au point par le sujet « le plus aisé ».

Communication électronique d’abord. Si celle-ci fonctionne bien dans la sphère civile, « les progrès sont inexistants en matière pénale, l’outil ne séduisant guère ». Et d’ajouter : « je milite depuis des mois, pour que les demandes de copies pénales ne soient bientôt formulées par le barreau et traitées par la juridiction que par le biais du RPVA, permettant ainsi aux avocats de disposer rapidement de copies dématérialisées ». Or, pour parvenir « à ce résultat », a continué Jean-Michel Hayat, « nous avons besoin du soutien...