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Sydney Amiel, ex-avocat de Chartres, est jugé devant la cour d’assises des Yvelines, à Versailles, pour viol et atteintes sexuelles.
par Marine Babonneaule 7 juin 2017

Une femme pleure devant la cour d’assises de Versailles. Sa blondeur et ses yeux clairs rougis par les larmes lui donnent une pâleur chancelante. Un homme la console. Le procès est sur le point de commencer, pendant trois semaines. Elle est l’une des cinq parties civiles. En face, Sydney Amiel, un ancien avocat de Chartres, comparait pour viol et atteintes sexuelles. Des faits qui se seraient déroulés entre 2003 et 2010.
Elles sont une, puis deux, puis trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix femmes… une trentaine en tout – clientes, collaboratrices, assistantes - à avoir témoigné, lors de l’enquête débutée en 2010. Il aura fallu le dépôt de plainte d’une cliente, Nadia, pour que la parole se libère. Pour certaines, les faits étaient prescrits. D’autres n’ont pas voulu aller plus loin. Aucune n’est venue spontanément devant les policiers. Mais lors des auditons, elles racontent un mode opératoire assez semblable : l’avocat, dans son bureau, essaie d’arracher un baiser, force la masturbation, plaque contre le mur, glisse une main dans la culotte, assoit de force sur ses genoux, caresse la nuque et les seins. « Donne-moi ta bouche, donne-moi ta langue, tu es très belle », raconte Nadia aux enquêteurs. Au sein du cabinet, l’ambiance est décrite comme délétère, exécrable. Le « turn over » est impressionnant. Les collaboratrices vont et viennent. Parfois, elles se défendent et se débattent. Mais elles se taisent, toutes. Françoise, elle, affirme avoir subi une...
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