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Le quotidien du droit en ligne

L’affaire Pouvana’a, la « rupture du procès équitable »

Papeete, le 13 avril 2019 - Sur invitation du barreau de Papeete, l’avocat pénaliste François Saint-Pierre, qui défend notamment le journal Le Monde et les parents du petit Grégory Villemin, a dispensé des formations professionnelles auprès des avocats. Lors d’une conférence donnée jeudi à l’UPF sur le thème de la révision du procès pénal, l’homme de loi est longuement revenu sur l’affaire Pouvana’a, à l’époque où lorsque « la raison d’État était en jeu, la justice devait être l’instrument du pouvoir politique.

[I]Notes[/I]

1. V. not. A.-M. Idrac, Voiture autonome : avenir et réglementation, Dalloz IP/IT 2018. 572 .

2. C’est-à-dire la personne disposant d’un pouvoir d’usage, de direction et de contrôle sur l’engin, étant entendu qu’une présomption de garde pèse sur la personne dotée d’un titre sur la chose.

La responsabilité pénale de l’expérimentation des véhicules autonomes

Évolution législative

Tout d’abord, la loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte a habilité le gouvernement à prendre par voie d’ordonnances des mesures pour permettre la circulation en délégation totale ou partielle de conduite. Cette loi vise tant les véhicules particuliers que les véhicules de transport, de personnes ou de marchandises.

La responsabilité pénale des véhicules autonomes

Il convient de dissocier deux types d’infractions : si, pour les infractions dites de réglementation, en particulier les infractions au code la route, la responsabilité pénale pourrait s’adapter aux véhicules autonomes sans grande transformation, pour les infractions applicables en cas d’accident, comme les blessures et homicides involontaires, les concepts pénaux nécessiteraient de substantiels ajustements.

Les infractions de réglementations

Circulation routière

Introduction

Confrontation droit pénal et véhicule autonome

Si, comme le disent les spécialistes, la majorité des accidents de la circulation résulte d’une défaillance humaine, les véhicules autonomes sont censés accroître la sécurité routière. Les accidents ne disparaîtront pas pour autant et d’autres inquiétudes naissent, pour la sécurité des données1 ou pour identifier un responsable en cas d’infractions. Pour le pénaliste, deux problématiques majeures apparaissent.

Responsable pénal

La responsabilité pénale des véhicules autonomes

Il convient de dissocier deux types d’infractions : si pour les infractions dites de réglementation, en particulier les infractions au Code la route, la responsabilité pénale pourrait s’adapter aux véhicules autonomes sans grande transformation, pour les infractions applicables en cas d’accident, comme les blessures et homicides involontaires, les concepts pénaux nécessiteraient de substantiels ajustements.

Les infractions de règlementations

Circulation routière

La responsabilité pénale des véhicules autonomes

Il convient de dissocier deux types d’infractions : si pour les infractions dites de réglementation, en particulier les infractions au Code la route, la responsabilité pénale pourrait s’adapter aux véhicules autonomes sans grande transformation, pour les infractions applicables en cas d’accident, comme les blessures et homicides involontaires, les concepts pénaux nécessiteraient de substantiels ajustements.

Les infractions de règlementations

Circulation routière

La responsabilité pénale des véhicules autonomes

Il convient de dissocier deux types d’infractions : si pour les infractions dites de réglementation, en particulier les infractions au Code la route, la responsabilité pénale pourrait s’adapter aux véhicules autonomes sans grande transformation, pour les infractions applicables en cas d’accident, comme les blessures et homicides involontaires, les concepts pénaux nécessiteraient de substantiels ajustements.

Les infractions de règlementations

Circulation routière