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Exception de chose jugée tirée du jugement étranger

Il appartient au juge français de contrôler la régularité internationale de la décision marocaine de divorce, dès lors qu’une fin de non-recevoir tirée de l’autorité de la chose jugée de cette décision est invoquée.

par I. Gallmeisterle 26 janvier 2009

Appelant d’une ordonnance de non-conciliation rendue par un juge français, un époux marocain invoque une fin de non-recevoir tirée de l’autorité de la chose jugée d’une décision marocaine ayant prononcé un divorce « définitif pour discorde ».

La cour d’appel annule l’ordonnance en constatant, « d’une part, que les règles de compétence de la convention franco-marocaine du 10 août 1981 sont des règles de compétence directe et, d’autre part, que le juge français, saisi postérieurement au juge marocain, ne pouvait que surseoir à statuer ». Elle décide enfin « que la juridiction française est incompétente pour apprécier une fraude à la loi marocaine commise devant la juridiction...

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