- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Pratiques anticoncurrentielles : prescription de l’action publique
Pratiques anticoncurrentielles : prescription de l’action publique
Le délit d’abus de position dominante, résultant de la conclusion d’un contrat d’approvisionnement exclusif, se prescrit à compter du dernier acte d’exécution dudit contrat.
par E. Chevrierle 11 avril 2008
Une société reprochait à une autre ainsi qu’à son dirigeant un abus de position dominante ayant sa source dans un contrat-cadre. Ce contrat ayant été dénoncé le 10 janvier 2000, les parties ont cessé toute relation contractuelle dès la fin de ce même mois ; mais ce n’est qu’en novembre 2004 que la plainte pour abus de position dominante fut déposée, entraînant le rejet des prétentions en raison de la constatation de la prescription de l’action publique en vertu de l’article 8 du code de procédure pénale.
Dans son pourvoi, l’auteur de la plainte soutenait que la prescription avait été interrompue ou suspendue par l’action arbitrale diligentée par l’auteur présumé de l’abus aux fins d’indemnisation pour rupture du contrat. Il était notamment soutenu que les infractions de pratiques anticoncurrentielles, lorsqu’elles trouvent leur source dans un contrat-cadre suivi de contrats d’exécution, sont des infractions continues ou continuées et que sont prohibées tant l’exploitation abusive d’une position dominante que la mise en œuvre de ces infractions. Or, la saisine d’un arbitre et les actes de procédures subséquents, destinés à obtenir l’exécution d’une convention, source de pratiques anticoncurrentielles, caractérisent la mise en œuvre de ces pratiques et perpétuent l’infraction continue ou continuée. Dès lors, le délai...
Sur le même thème
-
Pause estivale
-
Laurent Vallée, le caméléon
-
Au-delà des mirages : ce que veut dire être avocat d’affaires dans le Golfe aujourd’hui
-
Chronique de droit des entreprises en difficultés : printemps 2025
-
Clause d’anti-steering d’Apple : troisième condamnation, la première au titre du DMA
-
Bail commercial : effet de la résolution du plan de redressement sur la procédure de résiliation
-
Rapport annuel 2024 de l’ACPR et distribution d’assurance : utilité des contrats pour l’assuré et professionnalisme des distributeurs d’assurance
-
Suspension d’un contrat d’assurance pour non-paiement des primes : atteinte à la protection des victimes au regard du droit de l’Union européenne
-
Panorama rapide de l’actualité « Civil » de la semaine du 30 juin 2025
-
La conformité d’un discours à la liberté d’expression ne constitue pas un totem d’immunité en matière d’abus de position dominante !