- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Le régime de l’interruption de la prescription de l’action pour atteinte à la présomption d’innocence est identique à celui applicable en matière de délits de presse. La mauvaise foi n’est pas une condition d’application de l’article 9-1 du Code civil qui doit recevoir application dès lors que la présentation d’une personne contient des conclusions définitives quant à sa culpabilité. La diffusion d’un communiqué rectificatif n’a pas pour effet de la priver de son droit à réparation.
par I. Gallmeisterle 5 février 2007
L’article 9-1 du Code civil vise à faire respecter par les journaux la présomption d’innocence. Toutefois, afin de limiter le moins possible la liberté de la presse, l’article 65-1 de la loi du 29 juillet 1881 prévoit que les actions fondées sur une atteinte au respect de la présomption d’innocence sont prescrites par trois mois à compter du jour de l’acte de publicité. Elles sont ainsi soumises à la très courte prescription applicable aux infractions de presse.
La question s’est néanmoins posée de savoir si l’introduction de l’action en justice pour atteinte à la présomption d’innocence dans le délai de trois mois entraîne une interruption continue de la prescription pendant toute la durée de l’instance ou si le délai de trois mois court de nouveau à compter de chaque acte interruptif de la prescription. Dans le deuxième cas de figure, l’éditeur aurait pu, en l’espèce, obtenir gain de cause. En effet, la victime de l’atteinte à la présomption d’innocence étant restée inactive plus de trois mois après la déclaration d’appel de son adversaire, son action aurait été prescrite.
Le premier moyen,...
Sur le même thème
-
Quelles perspectives pour la liberté de la presse ? Entretien avec le professeur Evan Raschel
-
L’action de groupe entre dans une nouvelle ère : la réforme tant attendue est promulguée (Partie 2)
-
L’action de groupe entre dans une nouvelle ère : la réforme tant attendue est promulguée (Partie 1)
-
Les pouvoirs du juge des référés au cas de violation des règles d’urbanisme
-
Contrariété à l’ordre public international de la délégation de puissance paternelle sans l’accord de la mère
-
Gérald Darmanin annonce le changement dans la continuité
-
Au procès en responsabilité de l’État, pour des carences dans le traitement de signalements de menaces de mort, finalement mises à exécution
-
Crédit immobilier et responsabilité de la banque du fait de ses démarcheurs
-
Chronique CEDH : mise en évidence européenne de l’urgence à modifier la définition française du viol
-
Montage d’opérations de défiscalisation et droit des contrats