- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Prise d’acte : manquements de l’employeur connus postérieurement
Prise d’acte : manquements de l’employeur connus postérieurement
Ne peuvent justifier une prise d’acte de la rupture du contrat de travail les faits dont le salarié n’avait eu connaissance que postérieurement à la prise d’acte.
par Marie Peyronnetle 29 octobre 2013
La prise d’acte de la rupture est le mécanisme par lequel un salarié constate les manquements de l’employeur à ses obligations et en déduit l’impossibilité de la poursuite des relations contractuelles. Le salarié prend donc acte que, par ses manquements, l’employeur a décidé de rompre le contrat de travail. C’est au juge cependant qu’il appartient de déterminer si la prise d’acte de la rupture par le salarié est justifiée. Si elle l’est, la prise d’acte sera requalifiée en licenciement sans cause réelle et sérieuse (ou nul suivant la nature du manquement de l’employeur V. Soc. 21 janv. 2003, nos 00-44.502 et 00-44.697, Bull. civ. V n° 13 ; Dr. soc. 2003. 449, obs. J. Mouly ; RJS 2003 n° 367, mais la réintégration reste impossible, Soc. 29 mai 2013, n° 12-15.974, Dalloz actualité, 17 juin 2013, obs. M. Peyronnet isset(node/160233) ? node/160233 : NULL, 'fragment' => isset() ? : NULL, 'absolute' => )) .'"'>160233). En revanche, si elle n’est pas justifiée, la prise d’acte sera requalifiée en démission. Le juge a le pouvoir souverain de vérifier si les faits invoqués par le salarié à l’appui de...
Sur le même thème
-
L’existence de risques psychosociaux peut justifier le licenciement d’une salariée enceinte
-
L’imputation de l’indemnité pour travail dissimulé en cas de reprise de marché
-
Opposabilité aux salariés d’un dispositif de vidéosurveillance dans les lieux ouverts au public
-
Nullité du licenciement d’un salarié intérimaire
-
Report de l’entretien préalable en raison de l’état de santé du salarié
-
Contrat de sécurisation professionnelle et plan de départ sans licenciement
-
La discrimination liée à l’état de santé à l’épreuve du droit de retrait de l’enfant à l’assistant maternel
-
Barème Macron : quelle indemnité pour un salarié ayant plus de dix ans d’ancienneté dans une entreprise de moins de onze salariés ?
-
Licenciement pour inaptitude et renonciation à la clause de non-concurrence
-
Représentant de proximité et indemnités pour violation du statut protecteur