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Les concessions de François Hollande et de son gouvernement aux maires

Le président de la République et les membres de son gouvernement ont fait, lors du 95e congrès des maires, de nombreuses concessions aux élus locaux. Mais ils restent fermes sur la nécessité pour les collectivités de participer au redressement des comptes publics.

« La France, c’est la France. Il n’y a pas d’un côté l’État, de l’autre les collectivités locales ». Tel est le message que le président de la République a voulu faire passer aux maires lors de son intervention, très applaudie, en ouverture de leur 95e congrès, le 20 novembre 2012.

L’hommage vibrant au « rôle irremplaçable » des élus locaux fait partie de l’exercice classique de l’intervention du chef de l’État devant le congrès des maires. François Hollande s’y est plié. Mais il est arrivé aussi avec des réponses concrètes à certaines des demandes présentées par le président de l’Association des maires de France (AMF), Jacques Pélissard. Ainsi, il a accepté d’étaler sur deux ans la réforme des rythmes scolaires, dont le coût (évalué récemment à 600 millions d’euros par l’Association des maires des grandes villes de France) inquiète les communes. Seules celles qui le souhaiteront appliqueront cette réforme à la rentrée 2013. Les communes rurales et celles qui sont en difficulté bénéficieront pour ce faire d’un fonds de 250 millions d’euros mis en place par l’État. Les autres pourront attendre la rentrée 2014.

S’agissant du projet de loi sur le mariage pour tous, contesté par certains élus, le président de la République a indiqué que, si la loi est votée, les maires,...

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