- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Impossibilité pour le témoin assisté de contester la recevabilité d’une constitution de partie civile
Impossibilité pour le témoin assisté de contester la recevabilité d’une constitution de partie civile
Le témoin assisté, qui n’est pas une partie à la procédure au sens de l’article 87 du code de procédure pénale et dont les droits sont limitativement énumérés par l’article 113-3 du même code, n’a pas qualité pour contester la recevabilité d’une constitution de partie civile.
par M. Bombledle 2 avril 2012

Le statut du témoin assisté présente un caractère hybride, à mi-chemin entre celui du simple témoin et celui de la personne mise en examen. Selon les articles 113-1 et 113-2 du code de procédure pénale, il peut s’agir de toute personne nommément visée par une plainte, mise en cause par la victime, par un témoin, ou contre laquelle il existe des indices rendant vraisemblable qu’elle ait pu participer à la commission d’une infraction, ou de toute personne nommément visée par un réquisitoire introductif ou supplétif et qui n’est pas mise en examen. À ce titre, le témoin assisté bénéficie de certains droits, lesquels ont été élargis par la loi n° 2004-204 du 9 mars 2004 portant adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité. Ainsi, l’article 113-3 du code de procédure pénale lui permet d’être assisté par un avocat, qui peut avoir accès au dossier de la procédure, de demander au juge d’instruction à être confronté avec la ou les personnes qui le mettent en cause, ou encore de formuler des requêtes en annulation. Corrélativement, il jouit de certaines garanties : il ne peut être placé ni sous contrôle judiciaire ni sous assignation à résidence avec surveillance électronique ni en détention provisoire et ne peut être...
Pour aller plus loin
Sur le même thème
-
[PODCAST] « C’est un permis de tricher ! » – À propos de la loi du 13 juin 2025 visant à sortir la France du piège du narcotrafic
-
L’impasse des centres éducatifs fermés
-
Panorama rapide de l’actualité « Pénal » de la semaine du 30 juin 2025
-
Commissariat de secteur, l’action à l’épreuve du droit
-
Nullité et moyens de preuves produits par le mis en examen
-
Clarification sur le concours d’obligations entre extradition et MAE
-
[PODCAST] Narcotrafic : réaction juridique, réflexes numériques, analyse sociologique
-
Les sénateurs veulent renforcer les obligations anti-blanchiment
-
Panorama rapide de l’actualité « Pénal » de la semaine du 23 juin 2025
-
L’Assemblée se penche sur l’exécution provisoire des peines d’inéligibilité