- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

L’expulsion ordonnée en dépit d’indications de la Cour viole le droit de requête individuelle
L’expulsion ordonnée en dépit d’indications de la Cour viole le droit de requête individuelle
Par un arrêt Trabelsi contre Italie du 13 avril 2010, la Cour européenne estime que la mise à exécution de l’expulsion du requérant vers la Tunisie a violé l’article 3 de la Convention et privé ce dernier du droit à un recours effectif, tel que garanti par l’article 34.
par S. Lavricle 3 mai 2010

Par cet arrêt, la Cour confirme sa jurisprudence quant au risque d’exposition à des traitements contraires à l’article 3 pour les condamnés extradés vers la Tunisie et, surtout, rappelle, via l’article 34 et le droit à un recours effectif, deux obligations fondamentales incombant aux États partie à la Convention : sauvegarder les droits des individus et effacer les conséquences des violations, le cas échéant, constatées.
En l’espèce, un ressortissant tunisien avait été condamné, en Italie, pour appartenance à une association de malfaiteurs liée à des groupes islamistes intégristes ; dans le temps séparant le prononcé et la confirmation de cette condamnation, il avait été condamné par contumace par le tribunal militaire de Tunis pour avoir adhéré, en temps de paix, à une association terroriste. Le 18 novembre 2008, il avait sollicité la présidente de la deuxième section de la Cour européenne pour qu’elle indique au gouvernement italien, en application de l’article 39 du règlement de la Cour qu’il était souhaitable, dans l’intérêt des parties et le bon déroulement de la procédure, de ne pas l’expulser jusqu’à nouvel ordre. Le 28 novembre, sa demande...
Sur le même thème
-
Chronique CEDH : mise en évidence européenne de l’urgence à modifier la définition française du viol
-
CEDH : la France sommée de mieux protéger les victimes d’actes sexuels non consentis
-
Pénuries de dispositifs médicaux : la « loi DDADUE 5 » adapte les dispositions du code de la santé publique au droit de l’Union
-
Droit européen de l’insolvabilité : exécution au profit du débiteur
-
Efficacité d’une clause attributive de juridiction soumise au règlement Bruxelles I bis : l’indifférence d’un éventuel déséquilibre significatif
-
Champ d’application spatial du règlement sur les obligations alimentaires, articulation des règles de compétence et forum necessitatis
-
Petite pause printanière
-
La rectification de l’identité de genre ne peut être conditionnée à un traitement chirurgical
-
La qualification délictuelle de l’action en rupture brutale de nouveau défendue devant la Cour de justice
-
Interrogatoire d’un accusé dans le box vitré : pas de violation du droit à la présomption d’innocence. Et après ?