- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Procès équitable et « risque réel » de mauvais traitements
Procès équitable et « risque réel » de mauvais traitements
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) considère qu’une condamnation pénale fondée sur les déclarations tenues par un tiers, à propos desquelles il existe un « risque sérieux » qu’elles aient été obtenues au moyen de mauvais traitements, méconnaît le droit à un procès équitable.
par Olivier Bacheletle 16 octobre 2012

Arrêté et inculpé en Belgique du chef de participation à l’activité d’un groupe terroriste, le requérant fut renvoyé devant le tribunal correctionnel de Bruxelles. Dans le cadre de cette procédure, les autorités marocaines transmirent plusieurs pièces qui furent jointes au dossier, notamment l’audition d’un proche du prévenu relatant le parcours et les activités de ce dernier au sein du Groupe islamique combattant marocain. Condamné définitivement, l’intéressé adressa une requête à la CEDH en alléguant, notamment, une violation du droit à un procès équitable. Selon lui, en effet, les juridictions belges auraient principalement et essentiellement fondé leur décision sur des éléments de preuve issus d’une procédure pénale marocaine, qualifiée de douteuse car expéditive, au cours de laquelle des témoignages auraient été obtenus au moyen de traitements contraires à l’article 3 de la Convention européenne (interdiction de la torture).
Dans son arrêt du 25 septembre 2012, la Cour rappelle sa jurisprudence traditionnelle selon laquelle « l’emploi dans l’action pénale de déclarations obtenues par le biais d’une violation de l’article 3 – que cette violation soit qualifiée de torture ou de traitement inhumain ou dégradant – prive automatiquement d’équité la procédure dans son ensemble et viole l’article 6 » (V., not., CEDH, gde ch., 1er juin 2010, Gäfgen c. Allemagne, n° 22978/05, D. 2010. 2850, point de vue D. Guérin ; RSC 2010. 678, obs. J.-P. Marguénaud
; JDI 2011. 1325, obs....
Sur le même thème
-
Irrecevabilité du mémoire déposé devant la chambre de l’instruction par une personne domiciliée à l’étranger s’étant volontairement soustraite à la procédure d’information
-
Exposition à des substances toxiques : la Cour européenne rappelle les exigences garanties par le droit à la vie
-
Compétence du pouvoir exécutif en cas de conflit entre MAE et extradition
-
Champ d’application de la directive « Police-Justice » et logiciel étranger
-
Légitimité du recours à la force meurtrière par le GIGN
-
Mort de Rémi Fraisse : carton rouge pour le France
-
Refus d’obtempérer et recours à la force meurtrière
-
Contrôle judiciaire et principe de spécialité dans le cadre du transfert d’un individu condamné au sein de l’UE
-
La condamnation du Point dans l’affaire Bygmalion n’a pas enfreint la liberté d’expression
-
Délais de reconnaissance et d’exécution des condamnations prononcées par un État membre de l’UE : un caractère purement indicatif ?