- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Salarié protégé : date de rupture en cas d’acceptation d’une convention de reclassement personnalisé
Salarié protégé : date de rupture en cas d’acceptation d’une convention de reclassement personnalisé
Lorsque le salarié, ayant signé une convention de reclassement personnalisé (CRP), bénéficie d’une protection, la rupture du contrat de travail prend effet après que l’inspecteur du travail a autorisé le licenciement.
par Bertrand Inesle 10 janvier 2013

Il est depuis longtemps acquis que les salariés investis d’un mandat syndical ou représentatif disposent, certes, de la faculté de conclure une CRP mais à la condition de ne pas être privés de la protection exorbitante dont il bénéficie en cas de rupture du contrat de travail (en matière de convention de conversion, Soc. 4 avr. 1991, Bull. civ. V, n° 159 ; D. 1991. 19, concl. J. Graziani ; ibid. Somm. 147, obs. J. Frossard
; CE 3 mai 1993, req. n° 116061 ; au Lebon
; AJDA 1993. 828, note X. Prétot
). Celle-ci est d’ailleurs l’un des effets de la convention de reclassement personnalisé (C. trav., anc. art. L. 1233-67) et l’autorisation de l’inspecteur du travail reste donc requise dans cette hypothèse. Cependant, une difficulté survient dès lors que l’on cherche à articuler la procédure de licenciement pour motif économique des salariés protégés et celle attachée à la proposition et à l’acceptation de la convention de reclassement personnalisé.
En effet, d’un côté, dans le cadre d’un licenciement pour motif économique, l’entretien préalable a toujours lieu avant la demande d’autorisation qui doit être adressée à l’inspecteur du travail dans les quinze jours suivant l’entretien ou l’avis émis par le comité d’entreprise (C. trav., art. R. 2421-1, R. 2421-3, R. 2421-8 et R. 2421-10 ; sachant que l’entretien est toujours antérieur à la consultation du comité dans ce cas, V. Soc. 10 mai 1999, Bull. civ. V, n° 207 ; D. 1999. IR 148 ). Par ailleurs, l’inspecteur prend sa décision dans un délai de quinze jours à compter de la réception de la demande d’autorisation de licenciement (C....
Sur le même thème
-
L’existence de risques psychosociaux peut justifier le licenciement d’une salariée enceinte
-
L’imputation de l’indemnité pour travail dissimulé en cas de reprise de marché
-
Opposabilité aux salariés d’un dispositif de vidéosurveillance dans les lieux ouverts au public
-
Nullité du licenciement d’un salarié intérimaire
-
Report de l’entretien préalable en raison de l’état de santé du salarié
-
Contrat de sécurisation professionnelle et plan de départ sans licenciement
-
La discrimination liée à l’état de santé à l’épreuve du droit de retrait de l’enfant à l’assistant maternel
-
Barème Macron : quelle indemnité pour un salarié ayant plus de dix ans d’ancienneté dans une entreprise de moins de onze salariés ?
-
Licenciement pour inaptitude et renonciation à la clause de non-concurrence
-
Représentant de proximité et indemnités pour violation du statut protecteur