- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Sanction d’une décision d’exclusion en violation des droits de la défense
Sanction d’une décision d’exclusion en violation des droits de la défense
L’impossibilité pour l’associé exclu de venir s’expliquer devant l’organe décidant son exclusion n’est pas une cause de nullité de la délibération ayant prononcé l’exclusion.
par A. Lienhardle 22 juillet 2010

Par un important arrêt du 18 mai 2010, la Cour de cassation vient d’assouplir la notion de « disposition impérative » du droit des sociétés ou des lois qui régissent les contrats, prévue par l’article L. 235-1 du code de commerce, dont la violation serait sanctionnée par la nullité de l’acte ou de la délibération pris par l’organe en cause de la société, l’étendant à la méconnaissance d’une clause statutaire ou d’un règlement intérieur ayant « fait usage de la faculté, ouverte par une disposition impérative, d’aménager conventionnellement la règle posée par celle-ci » (D. 2010. Actu. 1345, obs. A. Lienhard ; JCP E 2010. 1562, note A. Couret ; Bull. Joly 2010. 651, note Le Nabasque). Pour être appréciable, la solution reste sujette à bien des interrogations en raison du caractère un peu énigmatique de sa formulation. Quand même, avant comme après cette décision, tout le monde s’accorde à exclure la nullité pour violation d’une clause « purement contractuelle », en ce sens qu’aucune règle du droit des sociétés ou du droit des contrats n’évoque l’objet de la stipulation bafouée...
Sur le même thème
-
L’héritier du cédant de parts sociales ne bénéficie pas de l’article 1865 du code civil qui protège le droit des tiers
-
Dossier de financement et obligation du banquier en matière de crédit à la consommation
-
L’effacement partiel suppose la vente préalable de l’immeuble du débiteur surendetté
-
Cessions successives d’une même créance et retrait litigieux
-
Obligation d’assurance automobile : impossibilité d’exiger la preuve de la non-connaissance du vol du véhicule par la victime passagère
-
Panorama rapide de l’actualité « Affaires » des semaines des 19 et 26 mai 2025
-
Les comparateurs d’assurance ne font pas de publicité comparative !
-
Consultation juridique et activité d’intermédiation : une frontière réaffirmée
-
Petite pause
-
Panorama rapide de l’actualité « Affaires » de la semaine du 12 mai 2025