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[PODCAST] Cinéma et régulation : l’ARCOM en haut de l’affiche

À l’occasion du Printemps du cinéma, Amicus radio, en partenariat avec Dalloz actualité, vous propose une émission dédiée au septième art et à sa régulation, dont les enjeux actuels seront décryptés et analysés par deux représentants de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique.

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« C’est une des particularités de cet art que d’avoir une date de naissance, un acte d’état civil, pour son entrée dans la vie » (M. Bardèche et R. Brasillach, Histoire du cinéma, vol. 1, 1943). Si le cinéma est incontestablement un genre esthétique (J.-Y. Chateau, Chapitre I, L’idée de « septième art » comme art total in Pourquoi un septième art ? Cinéma et philosophie, PUF, 2008, p. 21 s.), il n’est en effet pas anodin de souligner que sa « date de naissance » n’est symboliquement pas associée à celle de l’invention, ni à celle du premier film, mais à la date de la première projection publique payante du cinématographe, le 18 décembre 1895 (Y. Darré, Introduction, in Histoire sociale du cinéma français, La Découverte, coll. « Repères », 2000, p. 3 s.). Cette symbolique atteste bien du fait que l’exploitation est intrinsèquement liée à l’histoire de ce média de l’image, qui s’imposera rapidement comme le deuxième média de masse. Progressivement, l’Europe en fera une industrie, avant qu’Hollywood et ses usines ne s’imposent sur la scène internationale (C. Delaporte, Sociologie du cinéma et théorie des réseaux. Pour une analyse structurale des « Européens à Hollywood », Sociologie de l’art, 2016, opus 25 et 26, p. 37 s.).

Au XXIe siècle, télévision analogique puis passage au...

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