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Faut-il sanctionner l’absence d’enregistrement du procès d’assises ?

Pour Patrice Spinosi, avocat aux conseils, l’absence de sanction du défaut d’enregistrement porte atteinte à l’effectivité du droit à la révision. L’audience se tenait hier devant le Conseil constitutionnel.

par Caroline Fleuriotle 13 novembre 2015

« Une obligation sans sanction […] reste bien souvent un vœu pieux », a insisté, hier, l’avocat aux conseils, Patrice Spinosi, devant les membres du Conseil constitutionnel. Dans le cadre d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), les Sages vont se prononcer sur les dispositions prévoyant que l’enregistrement sonore des débats de la cour d’assises n’est pas prescrit à peine de nullité (C. pr. pén., art. 308).

Depuis plus d’un an, l’enregistrement sonore de ces procès est obligatoire (V. L. n° 2014-640, 20 juin 2014). Mais l’absence d’enregistrement n’est assortie d’aucune sanction et de nombreuses salles ne sont pas équipées (V. Dalloz actualité, 21 sept. 2015, obs. C. Fleuriot...

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