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Les greffiers entre mobilisation, négociation et déception

Plus de quinze jours après la grande manifestation du 29 avril 2014, plus d’un mois après le début de la mobilisation, les négociations se poursuivent entre les syndicats de greffiers et la Chancellerie. Et dans les juridictions, les greffiers restent mobilisés. 

par Julien Mucchiellile 16 mai 2014

Les « mal-aimés » de la justice peinent à se faire entendre. Ils étaient bien plusieurs milliers à défiler, le 29 avril 2014, entre le Châtelet et la place Vendôme, à scander leurs revendications à l’adresse de Christiane Taubira, qui négociait en même temps avec les principaux syndicats. Mais plus d’un mois après une mobilisation partie du Sud-Ouest et qui, crescendo, a gagné toute la France, le combat des greffiers intéresse surtout les greffiers. Alors ? « Alors on fait du bruit : avec des sifflets, des tam-tam et des cloches de vaches, on y va franchement. Et, bizarrement, on nous questionne plus », raconte Fabienne, greffière au tribunal de grande instance (TGI) de Chambéry, très animé donc quand les greffiers occupent les marches.

Pour se faire entendre de la Chancellerie, en revanche, les syndicats peinent. Ils ont rejeté les propositions faites par le ministère de la justice le 29 avril et la profession continue à se mobiliser. « Ils ont proposé une autre grille avec des évolutions mais la revalorisation est insuffisante », estime Sophie Grimault, secrétaire générale adjointe du syndicat des greffiers de France-FO. Globalement, une augmentation d’une cinquantaine d’euros...

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