- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

L’intention dans l’outrage indirect : un impératif
L’intention dans l’outrage indirect : un impératif
En matière d’outrage indirect le prévenu doit avoir eu conscience que ses propos seraient nécessairement rapportés aux victimes.
par Camille Hamonetle 31 juillet 2015
Un homme était poursuivi du chef d’outrage en raison de propos tenus à l’encontre de deux enseignantes concernant leur physique (les nommant « grosses mémères »), leur capacité de travail (les qualifiant de « fainéantes ») et à l’encontre de leur établissement d’enseignement. Condamné par le tribunal correctionnel, il était relaxé par la cour d’appel qui estima que l’outrage n’était pas caractérisé dans la mesure où les propos avaient été formulés en des termes généraux et, qu’à ce titre, ils n’étaient pas pénalement répréhensibles. En outre, s’agissant d’outrage indirect, puisque les propos n’avaient pas été prononcés devant les personnes auxquelles ils étaient destinés, l’intention de l’auteur n’était pas établie. Selon une jurisprudence déjà ancienne en effet, l’outrage indirect n’est punissable que lorsque l’auteur des propos incriminés a manifestement fait en sorte que la personne visée en ait connaissance ou lorsqu’il ne pouvait ignorer qu’ils lui seraient transmis (Crim. 30 mars 1944, Bull. crim. n° 88). L’élément intentionnel est caractérisé dès lors que l’auteur a eu conscience du caractère outrageant de ses propos ou de ses gestes (Crim. 24 juill. 1931, Bull. crim. n° 214), même s’il...
Sur le même thème
-
Outrage envers une personne chargée d’une mission de service public : application à un gardien d’immeuble employé par un organisme de logement social
-
Retour sur le procès dans l’affaire des assistants parlementaires européens du Rassemblement national
-
Qu’est-ce qu’une mesure destinée à faire échec à l’exécution de la loi au sens de l’article 432-1 du code pénal ?
-
Alain Lambert, ex-ministre du Budget, condamné à deux ans de prison avec sursis pour trafic d’influence passif
-
Constitutionnalité du délit de participation à une entreprise de démoralisation de l’armée
-
Lorsque la police est présente, le citoyen reste à sa place
-
Application du délit de fraude dans les concours publics aux organisateurs
-
Loi renforçant la sécurité des élus locaux : je préviens, je protège et j’informe
-
Précisions sur la notion d’« écriture publique » en matière de faux
-
Petites affaires martégales entre amis