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Mise en relation d’un client avec un confrère étranger : les critères de l’engagement ducroire

L’avocat français qui a recommandé un confrère étranger à son client, proposant son assistance pour le volet français de l’opération immobilière envisagée, a transmis un calendrier et des pièces du dossier et a demandé la communication de certains documents, ne s’est pas contenté de mettre son client en rapport avec cet avocat étranger, mais a véritablement confié l’affaire à ce dernier. Il doit donc garantir le paiement des honoraires de son confrère en cas de défaillance du client.

par Anne Portmannle 18 novembre 2013

C’est en vain qu’un avocat français a tenté d’obtenir l’annulation d’un arrêt de cour d’appel qui le condamne à régler à son confrère belge les honoraires impayés d’un client commun défaillant. Malgré l’absence d’engagement formel ducroire, les juges du fond ont condamné l’avocat français au paiement d’une somme représentant les frais et honoraires dus par le client. La première chambre civile a rejeté le pourvoi de l’avocat français, validant le raisonnement de la cour d’appel.

Une opération immobilière en Belgique

Un cabinet d’avocats français a conseillé à l’un de ses clients, qui envisageait d’acheter des hôtels à Anvers, de se faire assister d’un cabinet d’avocats belge situé à Bruxelles. Le client a fait appel aux services de l’avocat...

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