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Suppression des offices d’avoués : licenciement économique du clerc collaborateur

Est fondé sur une cause réelle et sérieuse le licenciement économique de la salariée clerc collaborateur d’avoué, dont l’emploi a été supprimé consécutivement à la réorganisation de l’étude induite par la suppression des offices d’avoués, nonobstant la reprise de ses tâches par un avocat collaborateur libéral, poste nouvellement créé.

par Jean Sirole 6 janvier 2017

En l’espèce, une salariée a été engagée le 17 février 2003 en qualité de clerc collaborateur d’une société civile professionnelle (SCP) exerçant la profession d’avoué. À la suite de l’entrée en vigueur de la loi n° 2011-94 du 25 janvier 2011 portant réforme de la représentation devant les cours d’appel et emportant la fusion des professions d’avoué et d’avocat au 1er janvier 2012 et la suppression des offices d’avoués devant les cours d’appel, la salariée a été licenciée le 27 septembre 2011 au motif de la réorganisation du cabinet ayant entraîné la suppression de son poste par la société qui exerce dès lors la profession d’avocat. Un avocat sous statut de collaborateur libéral ayant été recruté avant même le licenciement, et les tâches de la salariée ayant été affectées à celui-ci, elle estime que son licenciement économique est dépourvu de cause réelle et sérieuse. La juridiction...

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