- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Adhésion à une convention de reclassement personnalisé : incidence sur la transaction
Adhésion à une convention de reclassement personnalisé : incidence sur la transaction
La transaction est valablement conclue par le salarié licencié lorsqu’il a eu connaissance effective des motifs de cette rupture par la réception de la lettre recommandée lui notifiant son licenciement, même lorsque l’effet de la rupture est différé du fait de la signature d’une convention de reclassement personnalisé.
par L. Perrinle 21 juin 2011
Une transaction ne peut être valablement conclue qu’une fois la rupture intervenue et définitive (Soc. 29 mai 1996, D. 1997. 49, note Chazal ; Dr. soc. 1996. 689, note Savatier). Plus précisément, le moment à partir duquel une transaction peut être valablement conclue est reporté, lorsque cette rupture procède d’un licenciement, au moment où le salarié a eu connaissance effective des motifs de cette rupture par la réception de la lettre recommandée lui notifiant son licenciement (Soc. 14 juin 2006, D. 2006, IR 1771
; RDT. 2006. 172, obs. Lardy-Pélissier
). La date de la rupture se situant en matière de licenciement au jour de l’envoi de la lettre notifiant la rupture (Soc. 11 mai 2005, D. 2006. 701, note Reynès
, Dr. soc. 2005. 920, obs. Mouly ; 26 sept. 2006, D. 2007. Pan. 688, obs. Leclerc
; Dr. soc. 2006. 1193, obs. Savatier), la prise en compte de la date à laquelle le salarié a effectivement connaissance des motifs de cette rupture conduit à retarder le moment à partir duquel la conclusion d’une transaction peut...
Sur le même thème
-
De quelques inefficacités du licenciement en matière de rupture conventionnelle
-
Précisions sur l’indemnisation de la rupture discriminatoire de période d’essai
-
Entretien préalable au licenciement et autres sanctions disciplinaires face au droit de se taire : renvoi de plusieurs QPC
-
Licenciement pour harcèlement et enquête interne : le doute profite au salarié
-
Respect des préconisations médicales et obligation de sécurité de l’employeur
-
L’existence de risques psychosociaux peut justifier le licenciement d’une salariée enceinte
-
L’imputation de l’indemnité pour travail dissimulé en cas de reprise de marché
-
Opposabilité aux salariés d’un dispositif de vidéosurveillance dans les lieux ouverts au public
-
La « réception » par le salarié de la lettre de licenciement, point de départ du délai de prescription de l’action en contestation de la rupture du contrat
-
Nullité du licenciement d’un salarié intérimaire