- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Apologie de crime de guerre : constitution de partie civile d’une association étrangère
Apologie de crime de guerre : constitution de partie civile d’une association étrangère
La chambre criminelle confirme l’irrecevabilité d’une plainte avec constitution de partie civile pour apologie de crime de guerre déposée par l’Union générale tunisienne du travail… et la conventionnalité des dispositions applicables de la loi sur la presse
par S. Lavricle 30 mars 2012
L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a souhaité se constituer partie civile, pour apologie de crime de guerre, après des propos tenus par M. M…, lors d’une émission diffusée le 18 décembre 2009 par la chaîne Al Jazira, relatifs à l’assassinat du fondateur du syndicat en 1952. Mais le juge d’instruction puis la chambre de l’instruction déclarèrent sa plainte irrecevable aux motifs qu’en application des articles 47, 48 et 48-2 de la loi du 29 juillet 1881, seuls le ministère public et certaines associations, dont ne fait pas partie l’UGTT, peuvent mettre en mouvement l’action publique sur le fondement de l’article 24, alinéa 5, de la loi sur la liberté de la presse, et que ces restrictions, qui s’appliquent sans distinction de l’origine nationale des parties, ne méconnaissent pas les dispositions de la Convention européenne des droits de l’homme.
L’article 24, alinéa 5, de la loi du 29 juillet 1881 incrimine l’apologie de crime de guerre et l’assortit d’une peine de cinq ans d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende. La question ici posée était celle de la qualité à agir de l’association étrangère et, plus...
Pour aller plus loin
Sur le même thème
-
Outrage envers une personne chargée d’une mission de service public : application à un gardien d’immeuble employé par un organisme de logement social
-
Outrage à magistrat : le caractère public des propos n’exclut pas la qualification
-
Mesures d’instruction in futurum et droit pénal (de la presse) : cas d’usage, perspectives et limites
-
Injure publique à raison du sexe : régime d’interruption de la prescription
-
Audience suspendue, audience quand même !
-
Injure raciale : analyse des éléments extrinsèques, au-delà du seul contexte
-
De l’influence du contexte sur la portée diffamatoire d’un propos
-
Constitutionnalité du délit de participation à une entreprise de démoralisation de l’armée
-
Notification par le juge d’instruction du droit de se taire en matière de diffamation et d’injure
-
La condamnation du Point dans l’affaire Bygmalion n’a pas enfreint la liberté d’expression