- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Insulter un collaborateur, c’est permis quand il a trahi
Insulter un collaborateur, c’est permis quand il a trahi
La cour d’appel de Paris a infirmé une sentence arbitrale qui a condamné une société civile professionnelle (SCP) d’avocats à payer à une collaboratrice des sommes pour rupture abusive du contrat de collaboration ainsi que des dommages et intérêts pour ne pas s’être excusée des injures proférées par l’un des associés, lors d’une soirée avec des clients.
par Anne Portmannle 2 juillet 2013

Statuant sur la rupture d’un contrat de collaboration dans un contexte très tendu, la cour d’appel de Paris s’est montrée sévère envers une collaboratrice, considérant que son attitude déloyale justifiait la rupture immédiate et le comportement regrettable, mais justifié, de l’un des associés à son égard. La sentence arbitrale déférée avait été plus clémente.
Retour de maternité et rupture de collaboration
La collaboratrice d’un cabinet parisien, de retour au cabinet après un second congé maternité s’est vu signifier quelques jours après, par un associé, la rupture immédiate de son contrat. Elle a pris acte de la rupture et saisi le bâtonnier, exposant que, peu après son retour, l’associé qui lui a dit de quitter le cabinet, l’a insultée en public lors d’un cocktail organisé par l’un des clients du cabinet. Aux termes d’une sentence arbitrale, le bâtonnier a conclu...
Sur le même thème
-
Perquisition dans un cabinet : variabilité de l’appréciation de la sélection de documents versée au dossier selon la mise en cause ou non de l’avocat
-
Perquisition dans un cabinet d’avocat : la saisissabilité toujours à son comble en raison d’une conception très restrictive des documents relevant des droits de la défense
-
Comment le CNB veut muscler la cybersécurité des avocats
-
La fixation au nominal de la valeur des actions d’un associé exclu est possible
-
Régime du rachat des droits de l’avocat se retirant d’une association d’avocats
-
À propos de l’exclusion abusive de l’associé membre d’une société d’avocats
-
Contrat de collaboration libérale
-
Ouverture d’un bureau secondaire : modalités de la cotisation due par l’avocat
-
Compétence du bâtonnier pour connaître du litige né à l’occasion du contrat de travail de l’avocat salarié
-
Exercice de la profession d’avocat sous forme d’EURL