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Ordre de Paris et Conseil national des barreaux : une « fracture irréparable »

« Après le printemps arabe, le printemps des avocats » ? La réflexion, un brin taquine, a résumé, hier, l’ambiance de tranchées dans laquelle les instances représentatives des avocats ont plongé la profession.

par Marine Babonneaule 23 mai 2013

Après la décision – explosive mais préparée de longue date – du conseil de l’Ordre de Paris de ne plus siéger au Conseil national des barreaux (lire notre article), Christian Charrière-Bournazel a contre-attaqué par la voie d’un cinglant courrier au bâtonnier de Paris, rendu public dans la matinée. Paris tenterait-il un coup de force dont la première conséquence serait la désunion de la profession ? « Personne ne discute l’importance du barreau de Paris. Personne n’a le droit non plus de mépriser les trente-trois mille avocats répartis dans les cent soixante autre barreaux », écrit l’ancien bâtonnier de Paris. En somme, rien n’autorise Christiane Féral-Schuhl à dire « que la voix du barreau de Paris ne sera pas entendue ». Car c’est bien cela que l’Ordre parisien reproche au CNB : de n’en faire qu’à sa tête et d’oublier...

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