- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Droit de mourir dignement : les « petits pas » de la Cour de Strasbourg
Droit de mourir dignement : les « petits pas » de la Cour de Strasbourg
La Cour européenne refuse de constater la méconnaissance d’un supposé droit de mourir dans la dignité mais considère que le refus des juridictions internes de se prononcer à son propos viole l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme.
par Olivier Bacheletle 4 septembre 2012

Devenue tétraplégique à la suite d’une chute, l’épouse du requérant était presque complètement paralysée et faisait l’objet d’une assistance respiratoire et de soins médicaux constants. Fin 2004, elle exprima le souhait de mettre un terme à sa vie et, dans cet objectif, demanda à l’Institut fédéral allemand des produits pharmaceutiques et médicaux de l’autoriser à se procurer une dose létale de pentobarbital sodique qui lui permettrait de se suicider à son domicile. À la suite du refus opposé par l’Institut fédéral, le requérant et son épouse formèrent un recours administratif. En février 2005, après avoir été transportée étendue sur un brancard sur plus de sept cents kilomètres, l’épouse du requérant se suicida à Zurich, assistée par l’association Dignitas.
Le 3 mars 2005, l’Institut fédéral confirma sa décision et, en avril de la même année, le requérant introduisit une action en vue d’obtenir une déclaration d’illégalité de cette décision. En février 2006, cette action fut déclarée irrecevable aux motifs notamment que M. Koch n’avait pas qualité pour agir, puisqu’il ne pouvait prétendre être victime d’une violation de ses propres droits, et que le refus de l’Institut fédéral d’accorder à son épouse l’autorisation d’obtenir une dose médicamenteuse létale n’avait pas porté atteinte au droit de l’intéressé à la protection de son mariage et de sa vie familiale. Cette décision fut confirmée en appel et par la Cour constitutionnelle fédérale qui considéra, en particulier, que le requérant ne pouvait pas se fonder sur un droit posthume de sa femme à la dignité humaine.
À propos de la méconnaissance, alléguée par le requérant, du droit de son épouse de mourir dignement, la Cour européenne des droits de l’homme rappelle, le 19 juillet 2012, avoir déjà conclu que l’article 8 de la Convention revêt « un caractère éminemment...
Sur le même thème
-
CEDH : la France sommée de mieux protéger les victimes d’actes sexuels non consentis
-
Outrage à magistrat : le caractère public des propos n’exclut pas la qualification
-
Point de départ de la prescription de la contravention de blessures involontaires
-
Exposition à des substances toxiques : la Cour européenne rappelle les exigences garanties par le droit à la vie
-
Harcèlement sexuel ambiant : nul besoin que les propos ou comportements soient adressés directement à la victime
-
Légitimité du recours à la force meurtrière par le GIGN
-
Mort de Rémi Fraisse : carton rouge pour le France
-
Délit de risque causé à une personne dépositaire de l’autorité publique par diffusion d’information : précision sur l’action civile
-
Précisions sur le fait de participer « sciemment » à un groupement violent
-
Affaire France Telecom : consécration prévisible du harcèlement moral institutionnel par la chambre criminelle