- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Institution administrative
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Loi et traité
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Profession juridique et judiciaire
- > Responsabilité
- > Société et association
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Propriété intellectuelle
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Droit international et communautaire
- > Etrangers
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- Avocat
Article
Illicéité des sanctions non prévues par le règlement intérieur : première consécration
Illicéité des sanctions non prévues par le règlement intérieur : première consécration
La Cour de cassation décide, d’une part, qu’une sanction ne peut être prononcée contre un salarié que si elle est prévue par ce règlement intérieur et, d’autre part, qu’une mise à pied prévue par le règlement intérieur n’est licite que si ce règlement précise sa durée maximale.
par B. Inèsle 16 novembre 2010
Avant la réforme introduite en matière disciplinaire par la loi n° 82-689 du 4 août 1982 relative aux libertés des travailleurs dans l’entreprise, l’employeur était autorisé à prononcer une mise à pied disciplinaire, et ce, alors que le règlement intérieur ne l’avait pas prévue (Soc. 16 juin 1945, Établissements Poliet Chausson, Dr. soc. 1946. 427, note Durand ; GADT, 4e éd., 2008, n° 65). Plus tard, la loi du 4 août 1982 est venue déterminer le contenu du règlement intérieur. Celui-ci est « un document écrit par lequel l’employeur fixe exclusivement […] 3° Les règles générales et permanentes relatives à la discipline, notamment la nature et l’échelle des sanctions que peut prendre l’employeur » (art. L. 1321-1 c. trav.). Beaucoup s’attendaient à ce que cette disposition sonne le glas de la jurisprudence Établissements Poliet Chausson (S. Frossard, Les évolutions du droit disciplinaire, D. 2004. Chron. 2450, et les auteurs cités ). La Cour de cassation en fit toutefois application postérieurement en des termes passablement identiques à ceux employés dans l’arrêt du 16 juin 1945 (Soc. 25 juin 1987, Bull. civ. V, n° 423 ; D. 1988. Somm. 98, obs. Pélissier ; Dr. soc. 1988. 251, note Savatier). Les auteurs ont cependant relevé que la sanction avait été prononcée en l’espèce avant la promulgation de la loi du 4 août 1982 et qu’il fallait rester réservé sur la portée à accorder à cet arrêt.
Il aura...
Sur le même thème
-
Petite pause printanière
-
Panorama rapide de l’actualité « Santé » des semaines du 26 février au 25 mars 2024
-
Éclaircissements sur l’interdiction d’un service de mise en relation entre pharmaciens et clients pour le commerce électronique de médicaments non soumis à prescription médicale
-
Litige prud’homal : notion de « mêmes fins » pour apprécier la recevabilité d’une demande nouvelle en appel
-
Précisions sur l’étendue de l’obligation de reclassement de l’employeur en cas d’inaptitude du salarié
-
Ubérisation de la pharmacie : la Cour de justice précise les conditions de licéité des plateformes de vente en ligne de médicaments
-
Précisions sur la requalification d’un contrat de travail intermittent en présence d’une UES
-
Même caractérisé, le harcèlement sexuel commis par un salarié de la finance ne prive pas celui-ci de sa rémunération variable différée
-
Mentions obligatoires légales et conventionnelles du contrat à temps partiel d’aide à domicile
-
Précisions sur la requalification d’un contrat d’accompagnement dans l’emploi