- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Le motif légitime dans l’infraction de trafic de moyens destinés à commettre des infractions en matière informatique
Le motif légitime dans l’infraction de trafic de moyens destinés à commettre des infractions en matière informatique
La volonté d’informer le public d’une insécurité informatique n’est pas un motif légitime exonératoire de l’infraction prévue à l’article 323-3-1 du code pénal.
par A. Darsonvillele 14 décembre 2009

La loi n° 2004-575 du 21 juin 2004, pour la confiance dans l’économie numérique (pour un commentaire de la loi, V. Seuvic, RSC 2004. 925 ), a renforcé la lutte contre la cybercriminalité. Cette lutte s’est traduite par la création d’un nouveau délit, prévu à l’article 323-3-1 du code pénal, incriminant le trafic de moyens destinés à commettre des infractions en matière informatique (« Le fait, sans motif légitime, d’importer, de détenir, d’offrir, de céder ou de mettre à disposition un équipement, un instrument, un programme informatique ou toute donnée conçus ou spécialement adaptés pour commettre une ou plusieurs des infractions prévues par les articles 323-1 à 323-3 est puni des peines prévues respectivement pour l’infraction elle-même ou pour l’infraction la plus sévèrement réprimée »). Ce texte a introduit la notion « d’arme numérique » (V. D. Bénichou, Dossier, Cybercriminalité, jouer d’un nouvel espace sans frontière, AJ pénal 2005. 224
). Il sanctionne à titre autonome, sans exigence de commission d’un fait principal, une forme de complicité par fourniture de moyens spécifiquement préparatoires d’une ou de plusieurs infractions spécifiées. Ce qui surprend, dans ce texte, c’est la possibilité d’une justification, l’exclusion de l’infraction étant prévue en raison d’un « motif légitime ». C’est d’ailleurs ce motif exonératoire qui est au cœur de l’arrêt rendu par la chambre criminelle du 27 octobre 2009. Cet arrêt est intéressant à un double...
Sur le même thème
-
Panorama rapide de l’actualité « Pénal » des semaines du 26 mai et du 2 juin 2025
-
Question sur la constitutionnalité de la nouvelle définition de l’agression sexuelle adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale
-
[PODCAST] Quid Juris – Affaire Depardieu : la « victimisation secondaire » en débat
-
Quand le recours subrogatoire des tiers payeurs se heurte à la rigueur de la procédure pénale
-
Abandon de famille et autorité de la chose jugée : des précisions bienvenues
-
Fouille intégrale et retour de permission de sortir
-
Le droit de se taire de l’accusé interrogé en cas de supplément d’information après sa condamnation par défaut
-
Petite pause
-
Panorama rapide de l’actualité « Pénal » de la semaine du 19 mai 2025
-
La proposition de loi contre le narcotrafic déçoit le secteur des cryptoactifs