- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Pas d’expertise biologique en matière de constatation de possession d’état
Pas d’expertise biologique en matière de constatation de possession d’état
En matière de constatation de possession d’état, il ne peut y avoir lieu à prescription d’une expertise biologique.
par C. Siffrein-Blancle 27 juin 2011

Dans un arrêt du 16 juin 2011, la première chambre civile vient d’affirmer, au visa des articles 311-1, 311-2, 334-8 du code civil dans leur rédaction antérieure à celle issue de l’ordonnance n° 2005 759 du 4 juillet 2005, qu’« en matière de constatation de possession d’état, il ne peut y avoir lieu à prescription d’une expertise biologique ».
En l’espèce, une enfant née en 1972 avait été reconnue par sa mère puis quelques années après par un homme. Cette reconnaissance fût finalement annulée par le tribunal de grande instance de Saint-Denis en 1991. En 2004, la jeune femme assigna l’amant présumé de sa mère en constatation de possession d’état. N’établissant pas suffisamment les éléments constitutifs de la possession d’état, elle sollicita une expertise biologique. Alors que le tribunal l’eut déboutée de sa demande, la cour d’appel y fit droit. La Cour de cassation, quant à elle, rend une décision de principe, qui sanctionne nettement le recours à toute expertise biologique dans le cadre d’une action en constatation de possession d’état.
Si la Cour de cassation avait déjà précédemment affirmé « qu’en matière de constatation de possession d’état, la preuve s’établit par tous moyens, de sorte que l’expertise biologique n’est pas de droit » (Civ. 1re, 6 déc. 2005, n° 03-15.588, D. 2006. IR 99 ; ibid. Pan. 1139, obs. F. Granet-Lambrechts
; RTD civ. 2006. 98, obs. J. Hauser
), elle n’avait pas totalement écarté le recours à une telle preuve. Elle écartait seulement la solution dégagée par...
Sur le même thème
-
Adoption plénière de l’enfant par l’épouse de la mère : un contentieux persistant
-
Motivation d’un jugement étranger d’adoption : la Cour de cassation poursuit sa construction sur l’ordre public procédural.
-
AMP : effets en France d’une double filiation maternelle légalement établie selon la loi étrangère
-
GPA : absence de contrariété à l’ordre public substantiel d’une décision étrangère établissant la filiation à l’égard de la mère d’intention qui n’est pas la mère biologique
-
Filiation à l’égard de la mère génitrice dans un couple de femmes : pour la CEDH, la possibilité d’adoption suffit
-
Effets en France d’une décision étrangère revêtue de l’exequatur et portée du jugement étranger
-
GPA : contrariété à l’ordre public procédural d’une décision étrangère établissant la filiation à l’égard des parents d’intention
-
QPC sur l’article 317 du code civil : circulez y’a rien à voir ?
-
Déplacement international d’un enfant : quel est l’État de retour ?
-
Enlèvement international d’enfant : articulation des Conventions de La Haye