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Recours contre les ordonnances du conseiller de la mise en état

L’ordonnance du conseiller de la mise en état qui déclare l’appel recevable n’est pas susceptible d’être déférée à la cour d’appel dès lors qu’elle ne met pas fin à l’instance.

par L. Dargentle 4 décembre 2008

Par cet arrêt, la deuxième chambre civile consacre l’avis rendu par la Cour de cassation le 2 avril 2007 (Cass., avis, 2 avr. 2007, Bull. civ. avis, n° 5 ; D. 2007. AJ. 1207, obs. Avena-Robardet  ; ibid. Pan. 2432, obs. Fricéro  ; JCP 2007. Actu. 182, obs. Salati ; ibid. 2007. I. 139, note Cadiet ; Procédures 2007. Comm. 126, note Perrot ; Dr. et patr. janv. 2008. 105, obs. Amrani-Mekki ; RTD civ. 2007. 641, obs. Perrot  ; Dr. et proc. 2007. 270, obs. Salati ; Adde S. Guinchard, F. Ferrand et C. Chainais, Procédure civile, Dalloz 2008, nos 1016 et 1745) excluant le déféré immédiat lorsque l’ordonnance a déclaré l’appel recevable (V. égal. Lyon, 15 juin 2006, Juris-Data n° 2006-302458) ; l’occasion de rappeler les termes du débat et la logique de la solution ainsi proposée, ici rendue à l’occasion d’une procédure arbitrale, l’article 1487 du code de procédure civile disposant que l’appel et le recours en annulation sont formés, instruits et jugés, selon les règles relatives à la procédure en matière contentieuse devant la cour d’appel.

Contrairement au juge de la mise en état (art. 771-1 c. pr. civ. ; V. les propositions du rapport Magendie, Célérité et qualité de la justice, Doc. fr. 2004, p. 84, visant à étendre les pouvoirs du JME aux fins de non-recevoir manifestes), le conseiller a le pouvoir de statuer sur les fins de non-recevoir afin d’éviter de retarder l’issue finale du procès (art. 911 c. pr....

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